Vendredi 11 septembre
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Nous nous quittons, mais Abdel revient vers moi et dans un sourire :
- si tu n'as nulle part ou aller ce soir, viens, je vis seul. Ca me ferait plaisir d'être avec toi.
Je lui souris et je le suis.
C'est un bon bout de chemin jusqu'à son achelème. Pelouses râpées, détritus non ramassés.... évidemment les services de la ville ne doivent pas
venir souvent faire les poubelles, alors ça traine un peu partout.
Avec les jeunes désoeuvrés, chômeurs, qui soutiennent les murs, quelquefois ils se saluent, échangent une
plaisanterie.
Abdel me précède jusqu'à son hall d'immeuble et se retournant « C'est au 5ème, mais l'ascenseur ne fonctionne pas depuis.... j'ai oublié depuis
quand....en rentrant du boulot c'est la dernière épreuve ! »
Devant sa porte jouent les gosses de la voisine, l'embrassent en lui souhaitant une bonne soirée avec un regard interrogatif vers moi, céfran comme
eux.
Enfin entrés, je me déchausse comme lui dans le vestibule mais j'ai les pieds trop grands pour les babouches qui restent, et j'aime être nu-pieds.
J'en profite pour sentir ses chaussettes de laine et ses croquenots encore chauds couverts de terre. Il a laissé tomber ses vêtements de travail et se dirige vers la douche lorsque je le retiens
« non, pas encore, viens ! » Je le pousse vers le grand sofa à l'orientale, un vrai grand lit, léchant son front, son cou, ses joues, ses oreilles où la poussière de la terre est
collée par la sueur. Il me laisse faire, étonné, un peu réprobateur.
Il ne reste plus grand chose à déshabiller, son marcel aux larges auréoles sous les bras, son slip kangourou au camaïeu du jaune au saumon. Et
justement je veux qu'il les garde et que ma langue extraient de ses nippes pitoyables, fastueuses pour moi, l'essence même de ses odeurs, le vieux sperme, la pisse, la sueur. J'ai les yeux fermés
mais je sens son regard critique sur moi, lui qui aurait préféré me recevoir tout propre dans une djellaba lavée et repassée. Et moi je suce et mâchonne ses sous-vêtements merveilleusement
odorants, ivresse de cette phéromone complexe qui tend mon sexe jusqu'à la douleur et me rend à moitié dingue.
Mouillés de salive je les lui enlève. Il a compris mon désir et ne résiste pas à rester allongé pendant que j'explore de ma langue, ses orteils,
ses aisselles, son entre-cuisses, ses couilles. Son sexe que la circoncision prive habituellement des relicats de son sperme est encore odorant d'hier soir, cocktail de son foutre dans mon cul,
mêlé de l'urine de la journée. Sa bite est maintenant dressée, raide et emplit ma bouche. Les mouvements de son bassin, il les retient pour ne pas jouir. Ses mains caressent mes épaules, mon dos,
mes fesses, mains calleuses, dont j'aime le contact, qui électrisent mes reins.
Il me repousse, me déshabille et m'emmène vers la salle de bain... je ne résiste pas, je suis comblé de ses odeurs qui hantent encore mes narines
et mon palais.
Tous deux dans la baignoire, assis, c'est lui qui me lave, le savon de Marseille mousse dans mes cheveux, sur la toison de ma poitrine et sous mes
aisselles, ses mains suivent toutes les courbes de mon corps afin de tout laver. Il me fait lever, il a sa tête à hauteur de mon sexe, il libére bien le gland, il le frictionne encore de savon,
puis me faisant tourner et me pencher en avant il introduit un doigt dans mon cul et lave abondamment la raie. Sûrement, cela lui donne des idées car il y revient avec deux doigts, puis
trois..... s'il n'y avait pas la petite brûlure du savon sur les muqueuses je me laisserais aller à sa main entière. Il me refait assoir, et soigneusement lave mes jambes, mes pieds, mes orteils
ce qui n'est pas sans me faire bander. Il fait semblant de ne pas le remarquer.
Je veux le laver aussi mais il me fait signe de prendre une serviette et d'aller regarder la télé.
Lorsqu'il réapparaît, il est comme je le pressentais dans une djellaba immaculée. Il est superbe et m'intimide un peu. Il met la table et sort du
frigo un couscous de la veille.
Comme moi, Il n'est pas trop causant non plus et le repas se passe dans un
silence relatif qui permet d'extrapoler en imagination les futures caresses. Il fait un thé et m'invite à revenir au sofa. Moi je suis à poil, lui, il enlève sa précieuse djellaba. Il est devant
moi, bien planté,les jambes un peu écartées comme un stable lutteur, la peau si mate que le bronzage de chantier se voit à peine, les muscles durs, seul un petit coussinet abdominal lui donne un
peu de douceur et surtout son sourire et son regard. Il reste ainsi, devant moi , qui suis pelotonné, nu, sur le sofa. Ce n 'est pas le camarade de chantier, là, c'est un athlète, qui reste
ainsi, sans un geste, les bras le long du corps, pas pour que je l'admire, sans doute à force de vexations ne s'est-il jamais admiré lui même. Il est nu et veux qu'ainsi je l'accepte, avec son
age, sans fards, sans tromperie. Je suis ému de le voir ainsi s'offrir à moi alors que je suis venu être à lui. Je m'approche au bord de la banquette, j'attrape ses hanches et colle mon visage
sur son ventre doux, ses mains caressent doucement ma chevelure me faisant parcourir de frissons. Je le serre dans mes bras et me relève pour l'embrasser. Il a un léger mouvement de recul mais
attrapant ma chevelure me colle à sa bouche ouverte sur la mienne. Il n'a pas l'habitude de ces baisers mais vite je vois le plaisir qu'il y prend. Nos sexe sont raides lorsque nous basculons sur
le sofa. La largeur de son sexe me rend barjo, son gland énorme encore plus épais, se dégage de la hampe pas très longue. Je l'avais jouissivement senti la nuit dernière mais le voir là prêt à me
dilater en rajoute dans l'émoi.
Il attrape un pot de lubrifiant sur la table à côté, me demande de l'enduire
et de me rendre glissant pour cette « première » pénétration, précise-t-il. Toutes les lampes sont allumées, c'est lui qui à voulu la crudité de cette
lumière.
Il me prend sur le côté, j'adore cette position qui rend la pénétration douce
même si rapidement en pivotant sur le ventre je peux appliquer mon cul contre son ventre et sentir tout son sexe me remplir. Anus distendu c'est à peine si je peux le serrer plus encore. Il est
lent dans mon trou, ses mouvements amples sont ralentis comme s'il voulait que son gland ait le loisir d'explorer lentement son nouvel habitacle. Je gémis en une longue plainte de plaisir,
accentuée à peine lorsqu'il est au fond de moi. Son rythme augmente un peu, je sens son souffle plus présent sur mon cou, sa gorge émet un murmure de râle rauque. Je m'apprête à le recevoir mais
il sort de moi et m'enlace en couvrant mon visage de baisers.
Il se lève et prend sur la table à manger une coupelle d'harissa très
parfumée, il s'en enduit le gland et me demande d'attendre quelques minutes avant de le sucer. Je le prends en bouche, l'harissa n'est pas très puissante mais arrache un peu quand même. Son gland
rose est devenu pourpre violacé et je sens que ma langue qui le caresse le fait réagir plus intensément. Il est haletant. Ses mains me maintiennent sur son sexe mais rapidement elles m'en
éloignent pendant qu'il s'allonge sur le dos et reprend son souffle;
Après quelques minutes il me reprend dans ses bras, et me tournant vers son
zob, il me pénêtre à nouveau doucement comme tout à l'heure. Pareillement il se retire lorsque le plaisir devient trop prégnant, et m'embrasse et me caresse, parfois m'étreint de longues minutes
serré le dos contre lui.
C'est à peine si j'ai perçu un léger mouvement de son corps et son sexe est à
nouveau en moi, qui béant n'attendait que cela. Ces mouvements ont été aussi lents que précédemment mais son souffle était plus vif sur mon cou avant que je sente la chaleur de l'harissa dans mon
trou. Il me tenait solidement contre lui, son sexe allant et venant doucement en moi, je sentais la chaleur de l'harissa monter, monter et envahir tout mon intérieur ou coulissait son épaisse
queue. J'ai cru que j'allais brûler, mais son sexe en moi et la brûlure de l 'épice se conjuguaient en un plaisir tel que je n'en avais jamais goûté auparavant. Le sien aussi semblait
puissant car ses gémissements étaient comme des sanglots. Les miens, presque des cris d'orgasme, suppliant qu'il n'arrête jamais d'habiter ainsi mon cul. Le cri rauque, d'une telle puissance
qu'il émit en jouissant m'a tétanisé et pourtant son bassin continuait d'aller et venir, et je sentais de son corps affalé, abandonné sur le mien les multiples répliques du séisme qui venait de
l'atteindre, rajoutant encore du foutre à la décharge première qui dégoulinait déjà de mon cul éclaté.
Nous sommes restés ainsi quelque minutes, et je sentais son coeur et son
souffle reprendre un rythme normal.
Il savait que je n'avais pas joui et j'ai senti ses doigts me pénêtrer et
jouer avec son sperme en moi, de son autre main il avait saisi ma queue qu'il a enduite d'harissa volée au passage, et à commencé à me branler, doucement, lentement pour que la chaleur ait le
temps de monter. Il avait l'habitude, il a senti ma queue bandée, durcir comme une barre d'acier, vibrante, oscillante, il a entendu mes gémissements, ma plainte, qu'il me libère, que je jouisse
enfin, que je noie le canapé et toute la pièce sous les flots de foutre qui étaient en moi et que je ne pouvais pas faire jaillir sans sa main qui allait me sauver. Il n'a pas augmenté son
rythme, mais l'Etna jaillit enfin hors de moi me couvrant le visage d'une purée épaisse où parfois ma langue trouvait un goût d'harissa.
Par marc
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