La villa Mauresque d'Essaouira
Les fontaines du jardin de l'hôtel laissaient entendre un friselis rafraîchissant en ce matin de printemps déjà chaud.
La luxuriance du jardin irrigué était un havre de tranquillité pour les oiseaux. Abrités du vent de l'océan et bénéficiant de l'ombre et de l'humidité rare en cette partie du Maroc, ils étaient
une multitude d'espèces aux chants variés et délicieux en ce début de séjour.
J'étais venu pour boucler un chapitre qui m'incombait d'un bouquin scientifique et je ne repartirai que cela terminé.
J'étais seul, dans un lieu agréable, sans stress et sans tension, il fallait seulement que je m'y colle. Heureusement la structure était déjà posée et à raison de 3 ou 4 heures par jour, deux
semaines devraient suffire.
Les premiers jours le travail avançait bien et je m'accordais l'après-midi des balades dans cette ville superbe, le
port, le bord de mer.
Un matin un serveur vint me trouver avec un message dans le jardin ou je travaillais devant mon
ordinateur.
Nassim ? A Essaouira ? J'avais beau chercher dans ma mémoire je ne voyais personne de connue. L'après midi connecté en
Wi-Fi dans ma chambre j'explorais mes différents mails à la recherche de ce nom. Il en apparu un sur un compte mail qui me servait essentiellement à mes contact sur les sites gay. Nassim...
Nassim ? Le mail était assez laconique. Il venait du Maroc et référence était faite à un site BDSM que je visitais quelquefois.
Dans ma réponse j'écrivais aller bientôt dans son pays pour finir un boulot au calme. Mais je ne disais pas où, ni
quand... ce pourrait-il que ce soit ce Nassim ?
Je ne suis pas trop au fait des subtilités techniques des smartphones. Etais-je localisable ? Tout ceci était très
mystérieux et excitant et j'acceptais l'invitation avec curiosité.
Le soir, n'ayant aucun souvenir de mon CV, je me connectai sur le site pour y jeter un oeil. L'interprétation ne
prêtais guère à supputation je paraissais vraiment une vieille lope ! Ce qui était très exagéré. Compte tenu de mon expérience très limitée, cela tenait plutôt du fantasme. A la curiosité
s'ajouta une légère inquiétude car la fiche de « Nassim » sur le site était totalement non explicite. Où allais-je mettre les pieds ?
Le lendemain matin je n'avais pas vraiment la tête à la rédaction de mon chapitre... Mon esprit s'échappait souvent en
spéculation sur la soirée à venir.
Les heures avançaient mon inquiétude aussi, et je regrettais d'avoir accepté
A 17h, un serveur vint me chercher.
« Votre voiture est arrivée, Monsieur »
Inch Allah ! Me dis-je, on verra bien. Je n'y avais pas réfléchi mais 17h, pour un diner, c'est quand même bien tôt...
peut-être habite-t-il loin ? Il fallait que de toute urgence je dé-stresse.
Devant l'hôtel attendait une Mercedes, qui n'était pas un taxi et le chauffeur vint m'ouvrir la porte. C'était un
homme en costume sombre, grand et mince, le visage étroit, fin, aux yeux très noirs. Peut-être un berbère de l'Atlas comme j'en avais rencontré lors de précédents voyages. Nous n'échangeâmes pas
un mot et je vis que nous prenions la route côtière vers Safi. Après quelques kilomètres ce fut un chemin de terre jusqu'à un grand portail de bois sombre qui s'ouvrit à notre approche. Le
chauffeur stoppa enfin devant un grand bâtiment de style pseudo mauresque qui devait dater du protectorat. Toujours aussi muet il m'invita à le suivre sur la terrasse et vers le grand hall
luisant de cuivres astiqués au delà duquel un patio fleuri magnifique se situait. Je compris que je devais le suivre sur le grand escalier qui s'élevait au fond et donnait sur une vaste
mezzanine. Là, il ouvrit une porte et parlant enfin :
« reposez-vous un peu dans cette chambre, je reviens dans peu de temps pour vous amener votre tenue et vous
préparer. » … me préparer … ? Une sourde angoisse recommença à m'étreindre sur laquelle je sentais n'avoir aucun prise.
C'était une très grande chambre dont le balcon donnait sur un jardin dont je ne voyais pas la limite qui ressemblait
plutôt à une forêt touffue Sous la futaie s'entremêlaient d'une manière apparemment désordonné une multitudes d'espèces, qui ne répondant qu'à la loi de la sélection naturelle occupaient de
manière complexe la totalité du sous-bois. Un mur végétal qui semblait impénétrable et vaguement hostile.
Le berbère revint avec un plateau de fruits secs, une théière de thé à la menthe et sur le bras une splendide djellaba
blanche dont le bas, le col, l'extrémité des manches étaient surligné d'une bande pourpre qui lui donnait une allure de toge prétexte portée par les magistrats romains et les enfants. Avec ma
barbe blanche et mon age je ressemblai sans doute plutôt à un haut magistrat.
Il me servit le thé délicieux et brûlant, disparut dans la salle de bain, fit couler un bain odorant puis revint et
tel un valet de chambre commença à me dévêtir. Après un mouvement de surprise et retrait je le laissai faire. Lorsqu'il fut à genoux devant moi pour déboutonner mon pantalon, l'émotion de mon
sexe était perceptible, néanmoins il me mit nu sans sembler noter mon érection. Il me fit assoir sur un bidet et s'occupa de me faire un lavement profond, jusqu'à ce que l'eau rejetés fut limpide
comme source. Il me conduisit ensuite au bain et me frotta tout le corps avec une sorte de petite serviette de crin jusqu'à rendre à ma peau sa douceur d'enfant. Puis il me savonna. Nous étions
debout face à face, moi dans la baignoire, lui devant. Ces gestes d'une grande douceur après l'étrillage précédent firent revenir mon érection que le savonnage doux de mes parties imtime durcit
encore. D'un geste il m'indiqua le bain afin que je me rince et me repose. La tête lourde, je m'y suis bizarrement endormi, le thé peut-être......
J'ouvre les yeux, c'est l'obscurité totale, je ne discerne rien par mes yeux , mais je sens être assis douloureusement
sur des barres métalliques. Mes mains d'aveugle explorent pour retrouver à nouveau des barreaux tout autour et au dessus. Je ne peux pas me redresser et suis obligé de rester assis. Je sens
autour de mon sexe un système métallique qui semble impossible à retirer. Je ne le vois pas mais j'ai compris que l'on m'a équipé d'une cage de chasteté. Je suis tenté de hurler mais à la
réflexion je préfère me taire et envisager la situation. Drogué, oui évidemment, et transporté inconscient dans une cage. Sans doute une mise en scène de Nassim qui a du prendre comme évangile ce
que j'avais écrit sur ce putain de site. Il faut que je retrouve un peu de calme, sinon, je sais je vais partir en panique. Après, j'appellerai, enfin j'espère avoir le courage de le
faire.
Après un moment je tente un « Salam ! » comme un couinement d'eunuque. Même couiné mon salam me revient en
écho, répercuté, comme dans une grande pièce vide. Rien ne bouge, combien de temps vais-je encore rester sur ses barreaux qui me torturent douloureusement les fesses et les cuisses. Impossible de
même s'allonger.
Plutôt que cette attente douloureuse et angoissante de ne rien savoir de ce qui va arriver, je commence à appeler de
plus en plus fort. En pure perte. Je n'ai aucune notion de l'heure.
J'ai entendu un bruit, une porte qui s'ouvre puis plus rien pendant un temps qui me paraît long. Même si l'on ne voit
rien on peut certainement sentir des présences, et je les pressens. Tout à coup ma cage est inondée de lumière et aveuglé sous les projecteurs je ne vois rien au-delà. Deux hommes masqués vêtus
de noir, arrivent à mon contact et de part et d'autre de ma cage empoignant mes bras, ils posent à mes poignets un large bandeau de velcro muni d'un mousqueton, et aussitôt effectuent la même
opération à mes chevilles. Ouvrant la porte ils me sortent de la cage mais, debout dans l'aveuglante lumière, mes chevilles et mes poignets sont attachés aux barreaux. L'un des deux se glissant à
mon côté me fixe une cagoule de cuir, me replongeant dans le noir, l'autre ajuste un baillon à boule serré dans mon cou. Tout cri est maintenant inutile. Un collier est aussi attaché à mon cou
dont la boucle laisse pendre une corde que je sens sur mon ventre et mes cuisses.
Un claquement de main.
Je ne le vois pas mais je sens à leur absence de chaleur que les projecteurs se sont éteints. Les mousquetons qui me
retenaient sont ôtés et je suis tiré en avant. Le sol que je foule est en plastique un peu souple. Puis on me fait arrêter
« Le voici, Maître, il est prêt » Je tremble de la tête au pieds, parcouru de frisson, de peur mais aussi à
cause de la fraîcheur de la pièce.
Me voici de nouveau tiré en avant, peut-être le Maître est-il mon guide et à nouveau je me sens dans le halo de
chaleur de projecteurs, cela me détend un peu.
Il me pousse dos contre un objet en bois, on sent les matières même sans voir. J'imagine une croix de St André. J'en
avais vu dans beaucoup de films mais alors, j'étais tranquille à me branler dans mon fauteuil, ici c'est autre chose. Il m'attache chaque poignet comme je pouvais imaginer puis les chevilles.
Avec un collant toilé, il me colle la taille contre la croix pour empêcher tout mouvement du bassin. Un claquement de main à nouveau et se répand dans la pièce qui réverbère un truc à chier de
style new age sensé peut-être me relaxer... ou peut-être a-t-il très mauvais goût musical. Je ne peux pas demander car la seule chose que m'autorise ma bouche pourvue de la boule est de laisser
s 'écouler un flot continu de salive sur mes seins et mon ventre. On brûle de l'encens aussi et quelque autre herbe odoriférante, un peu enivrante.
Bruit d'outils que l'on cherche à côté de moi... la peur reprend le dessus...
Claquement de main, à nouveau, le Maître semble donner ses ordres ainsi...Un appareil se met à ronfler. « c'est
fait, Maître, pour le compresseur ». c'est donc lui qui s'occupe de moi.
Mes tétons enduits de gel sont étirés et brusquement ils sont happés chacun dans un cylindre pompe. La dépression est
très forte et rapidement la douleur apparaît puis se stabilise. Je ne vois pas mes tétons mais sans doute sont-il violacés et énormes aspirés ainsi, de manière continue.
J'ai naturellement d'assez grosses couilles et le maître ajuste un collier de cuir à la base du scrotum.. Sa main sur
mes couilles me fait bander mais la cage de chasteté arrête rapidement cet élan qui deviens vite douloureux. Il a bien remarqué et veut me faire contrôler mes érections, il me caresse l'intérieur
des cuisses, de nouveau la peau sensible du scrotum. Evidemment je bande mais mon sexe qui se dilate se heurte à la rigidité et aux sophistiquées aspérités piquantes de la petite cage. Bientôt la
douleur du sexe me fait oublier la douceur des caresses. Il cesse aussi lorsqu'il a atteint son objectif, me faire comprendre que c'est lui le Maître.
Ce n'est pas terminé pour les couilles car des poids suspendus au collier scrotal les tirent vers le bas (Newton,
reste Newton). La douleur n'est pas très vive malgré le poids important, mais c'est la durée de l'étirement qui va progressivement la rendre terrible.
Je crève de chaleur dans ma cagoule très inconfortable et la sueur coulant de mon visage s'ajoute à la
salive.
Je ne manque pas de rondeur, et le Maître me couvre de pinces, qui écrasent tous ces plis du cou jusqu'au plus
douloureux, l'intérieur des cuisses, et ce qu'il reste de peau apparente des couilles.
Il déboite la cage de chasteté et mon sexe recouvre sa liberté mais pour y fixer de nouvelles pinces.
Je l'entends s'éloigner de moi, verser du liquide, et il boit... sûrement à ma santé.
Il parle en arabe à ses serviteurs, bien sûr c'est un peu stressant de ne pas savoir la suite des tortures, encore,
qu'ayant vu beaucoup de films bdsm, je puisse imaginer qu'on est loin d'avoir épuisé le sujet.
Il revient vers moi. Je le sens poser sa main sur une pince, la tordre un peu, la douleur augmente puis il l'arrache
en la tournant et là, la douleur est aigüe, violente, brutale, rapide et s'apaise. Il me laisse le temps d'apprécier le retour au calme et passe à la suivante puis il augmente la vitesse
d'arrachage et la sommation des douleurs qui se succèdent sans apaisement est une torture indiciblement aigüe et insoutenable qui me fait hurler dans mon baillon. Lorsqu'il en a terminé, mes
jambes ne me soutiennent plus je suis trempé de sueur, et agité de soubresauts musculo-nerveux. Il me laisse respirer un peu puis arrache les pompes à seins et roule violemment les tétons dilatés
entre pouce et index. Les premières secondes la douleur est d'une violence terrible mais très rapidement mes seins habitués à des traitements sévères reviennent à la perception de douleur-plaisir
qui immédiatement me rend le sexe rigide et à mon hurlement succède un gémissement de plaisir étouffé et aqueux de salive.
Je ne sais pas comment j'arrive à bander tant l'étirement des couilles par les poids est devenu douloureux en tout cas
j'en suis puni par une violente gifle sur la queue.
Je le sens s'éloigner et claquer de la main pour appeler les deux autres qui se précipitent vers moi, il a du leur
indiquer de me délivrer des poids, ce qu'ils font à mon grand soulagement, ainsi que de me détacher de la croix de St Andrée... oui mais pour quelle nouvelle torture ?
Ils reprennent ma laisse et me tirent derrière eux. Je me débats faiblement, essaie de leur échapper... pourquoi ? au
fond, où aller, où m'enfuir ? Claquements de main énervés, le serviteur près de moi semble demander quelque chose au maître. Sur un geste probablement, ils m'empoignent à nouveau et me tirent
derrière eux. Il me font me courber sur une sorte de banc haut, arrondi, qui me fait penser à un ancien cheval d'arçon de gymnase. Le tissu qui le recouvre est doux sous mon ventre. Ils
accrochent mes chevilles au bas du banc et lient mes poignets en traction, en avant de ma tête.
Ainsi je suis immobilisé, mes fesses offertes. Je n'aurais pas du résister, je vais certainement être puni. Les
différents outils pour cela je les connais par la lecture des catalogues de sex-shops mais jamais je n'en ai subi les coups. Les paddles, fouets, cravaches, chats à neuf queues... et bien
d'autres. Si je croyais un tant soit peu je prierais pour qu'il utilise un padle large, et pas trop fort, malgré que je sois douillet ce châtiment est un vieux fantasme et ma bite qui raidit,
s'écrase contre mon support. Le premier contact est une caresse avec l'outil qui va me torturer, juste pour que je sache à quoi m'en tenir. Heureusement c'est un paddle. Puis les coups
m'atteignent avec une régularité métronomique mais peu à peu la force augmente et la douleur devient intolérable jusqu'à me faire débander. Il faut que je résiste, puis il existe un moment où, je
ne sais pas pourquoi, avec le peu de liberté de mouvement dont je dispose, mes fesses se sont tendues vers la frappe suivante et la douleur terrible se mue progressivement en douleur terrible
mais désirée, et mon cerveau ne sait plus discerner cette douleur du désir que j'en ai et peu à peu ma queue se raidit à nouveau et dans la confusion mentale ou je suis, je sais plus distinguer
la douleur du plaisir. A ce stade parfois le Maître arrête les coups mais avec un gémissement de désir, mon cul se tend vers lui pour qu'il frappe encore. Et il frappe encore, et reprend avec
régularité la souffrance-plaisir qu'il me donne.
Mon corps demande merci le premier, avant le désir dans mon esprit. Il s'écroule inconscient sur le cheval
d'arçon.
Combien de temps, épuisé, suis-je resté inconscient ? Probablement ce fut court.
J'ai repris conscience au contact de la peau nue moite des deux serviteurs qui me portaient tout contre eux, contre
leur poitrine large, leurs muscles épais et solides ( sûrement des arabes plutôt que des berbères fins comme le chauffeur). Parfois au hasard d'un mouvement je sentais contre moi la rigidité de
leur membre.
La cécité obligée que je subis permet au moindre contact, au moindre bruit, un envol de l'imagination, mais fatigué,
résigné à mon sort je n'arrive même plus à aller au delà de la reconnaissance du fait deviné, vers une prescience des évènements à venir.
Ils m'ont hissé sur une table qui m'a paru capitonnée. Elle semblait large et ils m'y ont lié bras étirés en croix,
jambes écartées, membres immobilisés par des liens associés aux mousquetons et certainement aux pieds de la table. Le cou retenu par la laisse attachée, seule ma tête pouvait se relever, mais
avec la cagoule c'est bien inutilement.
Je ne peux me fier qu'aux perceptions des sens encore libres et c'est dans une main que je sens reposer mes grosses
couilles. La palpation délicieuse caresse le scrotum, malaxant légèrement les testicules, les faisant rouler l'un sur l'autre, les tenant parfois toutes deux à la fois en exerçant une traction
qui reste supportable, même agréable à côté des poids qui les étiraient précédemment. Très progressivement la main de l'homme, le Maître sans doute, dont la paume était fort large les pressait
l'une contre l'autre comme de grosses noix, attentif à ce qu'il ne s'échappent pas douloureusement vers l'abdomen. Je me sentais profondément bien allongé ainsi, en étoile de mer, mon corps se
relaxant sur le revêtement capitonnée, doux et tiède. Mes muscles relâchés enfin, après les tortures précédentes me semblaient totalement inertes sur la table. La pression sur mes testicules,
l'un après l'autre, devenait plus forte, ils étaient écrasés dans les paumes du Maître comme en deux étaux parallèles mais la progressivité savante des pressions, sans brusquerie ni brutalité
irradiait des couilles jusque dans toute la région du bas ventre, répandant une onde sourde de désir qui durcissait ma verge et me faisait avancer mon bassin vers les mains qui me pressaient avec
tant de science. Bien sûr il existe un moment ou la douleur devient intolérable, ou le gémissement devient cri étouffé, et le Maitre réduit son étreinte et le plaisir revient. Ce traitement se
répète ainsi et à chaque fois la limite de l'insupportable recule et celui du plaisir progresse. J'ai entendu les serviteurs apporter du matériel, j'imagine des étaux de serrage, mais pour la
première fois la voix du Maître résonna sèchement dans la pièce et je ne sentis pas le froid de l'étau, sans doute préférait-il la chaleur du contact direct et la perception sans filtre des
réactions de son martyr.
Puis ils m'abandonnèrent étendu sur la table car je ne percevais plus aucune présence autour de moi, aucun souffle,
aucune respiration. Je me suis endormi dans la chaleur radiante des projecteurs.
C'est quand ils sont revenus me détacher, que j'ai repris conscience.
Totalement coupé de la réalité du jour et de la nuit, il est impossible de quantifier le temps qui passe, le temps
n'est qu'un long ruban mou, indistinct où seuls les moments à la disposition du Maître ont une réalité effective, mais même ces moments il m'est impossible d'envisager leur durée, je n'ai que le
souvenir qu'ils furent, souvent une réminiscence physique de douleur résiduelle, de désir non assouvi, non abouti.
Ils m'ont repris en main, m'ont détaché puis fait pivoter sur la table et m'ont installé sur le dos dans la largeur,
la tête maintenue contre sa surface par la laisse nouée par en dessous. Puis ils replièrent mes jambes vers ma poitrine en passant des liens derrière les genoux et joignant mes cheville par les
mousquetons.
Mon cul était ainsi , légèrement déporté dans le vide, encore une fois offert. Les bras en croix sur la table étaient
liés aussi et empêchait leur mouvement.
Un claquement de main. Je sens les serviteurs se retirer mais une présence reste contre moi, contre mes fesses et
bientôt je perçois le souffle d'une bouche sur mon anus et une langue qui parcourt ma raie, s'attardant sur ma fleur serrée et froncée dans l'épaisseur de ses poils noirs. Parfois je la sens
tenter de forcer son entrée. La sensation est délicieuse et je ronronne de plaisir. J'entends les serviteurs revenir et poser sur la table une caisse assez lourde. Puis il détachent mon baillon
et s'éloignent.
Fraîcheur sur mon cul, odeur de menthol, il m'enduit de gel chauffant, et m'enduisant introduit un doigt, puis un
autre qui me caressent légèrement la prostate. L'érection de ma queue reprend sa rigidité, il l'enduit aussi de gel-menthol et je ne perçois rien d'autre de mon corps que ces deux endroits
échauffés. Un léger bruit dans la caisse à mon côté et je sens s'appliquer sur ma rondelle un gland de latex un peu frais, qui s'introduit lorsqu'il y exerce une pression légère. Il n'est pas
très mince mais parfaitement adapté à mon anus entraîné. Je le sens très souple, il me pénètre très profondément comme mon dong de 40cm que je prends souvent cn entier. Celui là est bien aussi
long et pas plus épais et conserve cette souplesse de serpent qui se faufile dans les compartiments rectaux successifs. Je me sens détendu sans être trop dilaté. Délicieuse sensation lorsque les
parois rectales impliquées dans le péristaltisme général serrent rythmiquement ce très long dong qui doit être semblable au mien. Une dernière poussée légère le fait pénétrer plus avant et je
sens la pression du sphincter qui l'avale tout entier et se referme derrière lui. Ce long serpent, souple, doux, pesant, est lové en moi, je le couve et le retiens immobile. Exquis moment que
celui où l'on se sent habité en toute quiétude. Le Maître m'a laissé le temps de goûter ce moment délicieux, en me branlant avec lenteur, avant d'introduire ses doigts, de saisir l'extrémité du
gode et le tirer lentement en arrière. Sa science est grande car il sait qu'une extraction brutale créant un vide d'air pourrait léser les muqueuses et abréger la possibilité de se servir de ce
merveilleux jouet qu'est mon rectum. Me voilà vide, dépité mais sans doute pour peu de temps. En effet un nouvel objet se présente à ma rondelle, qui me paraît peu large, et est enfoncé lentement
en moi. Je sens le diamètre augmenter progressivement, et la dilatation commence à devenir douloureuse sous la pression. Je n'ai aucune idée des dimensions de ce plug, mais sa circonférence doit
être imposante, mes mains liées ne me permettent pas de savoir s'il reste encore beaucoup d'élargissement à venir. Je suis arrivé sans doute à la limite possible mais le plug est maintenu en
pression et soudain sans que la poussée soit augmentée je sens mon anus se relâcher légèrement et avaler ce volumineux jouet. Après les grognements et gémissements de douleur, c'est le plaisir
ineffable de sa glissade en moi Bonheur d'être à nouveau habité. Là aussi, la Maître me laisse apprécier ce moment mais le chemin est ouvert et il le retire lentement avant de le réintroduire,
ces fois là sans souffrance comme si le sphincter avait mémorisé le relâchement nécessaire pour me permettre de retrouver les bonheurs successifs de réplétion du rectum.
Sans doute le Maître a-t-il pensé que mon anus était suffisament dilaté et ce sont ses doigts qui maintenant jouent
avec ma fleur qui doit être bien défroncée et même un peu enflée. Il rentre sa main pliée et joue à l'entrée avec mes douces muqueuses, ma prostate; Je sens son corps approcher de mes fesses et
il fait pénétrer son sexe dans la gouttière de sa main et se branle aussi sur sa main et en moi. Je sens la chaleur de son pubis sur mes fesses écartées et entends la satisfaction qu'il éprouve à
des petits sons gutturaux inarticulés qu'il émet. Je suis heureux de lui donner ce plaisir. Il retire son sexe et introduit sa main. Les jeux précédents m'ont bien élargi. C'est à peine si mon
sphincter ressent une douleur à l'articulation du pouce. Sa main reste un peu immobile en moi et part à la découverte de mon rectum velouté. A la recherche des passages entre les cavités
rectales, parfois je sens ses doigts hésiter sur la direction à prendre et ils viennent s'appuyer sur la membrane élastique qui les limitent mais le dong de tout à l'heure a bien aligné les
passages et rapidement, son bras sans doute immergé presqu'au coude est au fond du rectum chatouillant la petite ouverture du sigmoïde. Il sait qu'il serait dangereux et inutile d'aller plus loin
et sa main allongée, doigt libres et caressants ou poing fermé parcourent inlassablement mon rectum Parfois il en sort pour à nouveau y entrer et toujours ces délicieux spasme de plaisir à la
sortie de la main et les sentiment de satisfaction heureuse lorsque la main qui entre glisse jusqu'au poignet et que mon anus peut le serrer à nouveau. Ouvert comme je suis, entrée et sorties
peuvent se faire poing fermé surtout lorsque de son autre main le Maître me branle et que je me sens encore plus béant, plus ouvert, prêt à toute pénétration. Le Maître le ressens qui le long de
son avant bras fait entrer son sexe et le fait coulisser lentement jusqu'à sa plus grande épaisseur. Bonheur de son sexe qui m'encule et me dilate, en même temps que ses doigts caressent le
velours de mes muqueuses. Il paraît très excité car il émet de légers couinements mais il se retire avant de jouir et revient en moi dès que son gland à repris son calme. Ainsi au bord de la
jouissance, il va revenir de nombreuses fois. Mon plaisir, je le sens me tient béant pour son bras et son sexe. Sans doute ma chatte a-t-elle encore des marge d'élasticité, car il avance son
avant bras plus avant, là où les muscles sont plus épais , et là encore il glisse son sexe épais, qu'il doit sentir serré comme dans un étau par mon sphincter à sa limite. Il me laisse le temps
de m'habituer, de l'accueillir dans ma chatte qui dégueule de mucus et de gel mélangés, puis il reprend ses allées-venues, étroitement serré en moi. Ces couinements deviennent des gémissements
gutturaux de plaisir. Il s'arrête au bord de l'orgasme, et un peu apaisé, reviens profond en moi. Son avant-bras est entré au maximum et il me semble que son poing est fermé et me masse au plus
profond du rectum. Sa main libre qui continue à me branler très lentement fait participer mon sexe à ce plaisir global, qui se traduit en spasme de tout le bas ventre et du rectum et irradie dans
mon corps entier.
J'ai la sensation de planer au dessus de mon corps et de le regarder jouir dans sa totalité, comme un spectateur qui
par une alchimie inconnue, à distance, ressentirait en double cet orgasme sec et infini. Le Maître étais doublement en moi, un instant je l'ai senti trembler, et, dans un cri il lâcha en moi un
geyser de foutre chaud, qui n'en finissait pas de spasme en spasme. Le plaisir que je venais de lui donner me mena au bord de l'orgasme et je jouis longuement dans sa main qui me serrait. Il se
retira dans une grande douceur et me laissa pantelant secoué de convulsions. Je n'entendais plus rien autour de moi et il me fallut un temps assez long avant de recouvrer mes esprits. Je pensais
qu'il était parti mais le Maître était encore près de moi et pour la première fois j'entendis sa voix s'adresser à moi :
« Tu m'as donné beaucoup de plaisir, bien plus que je l'aurais imaginer.
Mes serviteurs vont s'occuper de toi puis Sélim reviendra te conduire à ta chambre. Tu as besoin de repos. Quand tu te
sentiras bien, appelle le. Il t'habillera. Je t'ai invité à diner, mais j'ai peur que ce soit un souper très tardif ou un déjeuner que nous partagerons. Nous nous retrouverons sans
masque... »
Les serviteurs toujours aussi nus et copieusement bandés me prirent dans leur bras pour m'amener à un sofa. Me
retirèrent la cagoule et les bandes des poignets et chevilles. C'étaient de très beaux arabes trappus, musculeux au sexes bandés d'une rare épaisseur. Toute cette soirée ils avaient vécu une
excitation permanente et leur sexe palpitant ne demandait qu'à cracher. Je pouvais bien leur donner ce plaisir : je les fis approcher et essayai de prendre ensemble leur gland en bouche. A peine
les glands étaient ils sur ma langue qu'ils déchargèrent abondance de foutre épais que je déglutissais à mesure de leurs giclées.
« Chokran » me remercièrent-ils et il disparurent par une petite porte au fond de cette grande pièce vide
aux murs lépreux que je découvrais enfin, où encore restaient les supports de mes tortures.
Marc