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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 16:29
J'essaie de me rendre à Berlin tous les ans. Il est quelquefois difficile de dire pourquoi on aime un lieu, une ville, et Berlin est de ces villes là. Pas beaucoup de faste architectural ancien à part le Gendarmenmarkt et l'ile des musées mais un terrain de jeu extraordinaire pour les plus géniaux architectes contemporains. Il y avait tout à reconstruire.
La première année où j'y suis venu il avait énormément neigé, et cela continuait. Il neigeait même à Roissy et je pensais que mon vol Lufthansa serait retardé voir même annulé, en fait je suis arrivé à Tegel à l'heure prévue. J'avais repéré quels bus prendre pour arriver au studio que j'avais loué. La Eisenacherstrasse était couverte d'un épais manteau de neige. Il régnait un silence étrange, pas de voitures, quelques cyclistes prudents. L'appartement était parfaitement ce qu'il me fallait avec un grand lit et une cuisine suffisante pour ce que je prévoyais : au mieux cuire des saucisses de toutes sortes et un frigo pour l'innombrable diversité des bières.
Grâce à Gayroyal j'avais pris un certain nombre de contacts, repéré les bars gay de Shöneberg, mon quartier. Tous étaient à proximité..
Dès le premier soir, je suis allé au XXX un bar cuir de Fuggerstrasse. La chaleur, la moiteur à l'intérieur contrastait avec le froid vif qui avait succédé à la neige. Au bar, je commande une bière, assis à côté d'un habitué, pas trop déguisé, qui me demande d'où je viens... à ma réponse en baragouin allemand les barmen ont vite compris qu'il valait mieux passer à l'anglais. Finalement on a pu discuter en triangulaire. Un accueil comme ça met vite à l'aise.
Le mec me plaisait bien, mais avec lui, seul l'allemand était possible. J'ai essayé de tourner une phrase pas trop incorrecte pour le lui dire ( totalement incorrecte en fait) mais il a bien compris et m'entraîne vers la backroom.
Nous avons pu goûter par nos salives les bières différentes que nous avions bues. Coincé dans un renfoncement du sombre couloir par son corps, plus grand que moi, sa salive coulait dans ma bouche. Comment pouvait-il en avoir autant.? J'aimais cela et je bandais très à l'étroit dans mon jean. Mes bras immobilisés je sentais ses mains remonter sous mes vêtements et attraper mes tétons. Ma queue n'en pouvait plus. Nos bouches toujours accolées il percevait mes gémissements de gorge, et me travaillait les seins dans un crescendo divin pour revenir aux délicates caresses et brusquement me les tirer et les tordre à m'en faire hurler, ce que je ne faisait pas mais mon corps l'exprimait. Il a cessé de m'immobiliser et brutalement ôté pull et maillot, pour me sucer avidement les tétons. Ses mains caressaient mes fesses à travers le pantalon, et mes tentatives de le caresser étaient stoppées pas une claque sur la main... il voulait seul me dominer ainsi et il le faisait bien. Il avait compris à quel point il faut s'abandonner aux caresses de l'autre pour n'en perdre rien.
Il a baissé mon pantalon et le slip tendu par ma queue rigide et palpitante et s'est abouché à mon sexe essayant de le prendre dans son entier avec un grande douceur. Ses doigts continuaient de me triturer les tétons. Ainsi je deviens fou et j'ai été obliger de le repousser avec violence pour qu'il ne me fasse pas jouir. Je l'ai tiré vers ma bouche pour l'embrasser encore et à mon tour je l'ai poussé vers le mur. Il s'est laissé faire. Je lui ai tout de suite ôté le haut. Il avait des tétons magnifiques, trois fois gros comme les miens, étonnamment durs pour leur taille. Simplement les voir m'a donné un rigidité d'acier. Je les avais à peine effleurés que dans son souffle haletant s'entendait comme un léger feulement. Pendant un moment je les ai longuement caressés du bout des doigts, de ma paume ouverte, symétriquement, parfois j'en prenais un puis l'autre en bouche, les caressant de ma langue et me retirant en serrant les lèvres. Ses feulements n'étaient déjà plus un murmure. Alors, longtemps, je les ai roulés entre mes doigts, en serrant progressivement tout en tirant un peu. Son buste arcbouté tendant ses seins vers moi me montrait à quel point il en voulait encore. L'intensité de son plaisir me rendait moi même dingue et je sentais sur ma queue dressée couler le liquide séminal. Mes doigts serraient de plus ses tétons en les tordant, à presque en avoir des crampes, je les tirais sauvagement accordé au rythme de ses cris rauques de bête sauvage.
Soudain il dégagea ses bras baissa son jean, empoigna mes cheveux, me rentra sa bite épaisse au plus profond de la gorge et de suite, dans un grognement sourd, il jouit, encore, encore, longuement dans ma bouche qui se délectait de son lait. Ni lui ni moi n'avions envie de quitter cette position, son sexe au chaud dans ma bouche et ma langue tactile caressant son membre épais qui peu à peu se relâchait.
Il savait qu'il n 'aurait pas grand chose à faire pour mon plaisir. Sa langue avait repris ma langue échangeant le goût de son sperme, ses doigts avaient repris mes tétons, et à mes gémissements il sut quand me prendre en bouche et recevoir mon jus brûlant.
De retour au comptoir, les sourires narquois des clients et des barmen répondaient à nos sourires béats de satisfaction. Il échangèrent quelques plaisanteries en allemand que l'on me traduisit. J'ai cru comprendre qu'il avait dit que j'étais un bon coup. Il ne m'a pas fallu de gros efforts de mime pour lui signifier que lui aussi.
Bis bald Ralf...... Ich hoffe.

Marc
Par Marc
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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 16:28
Depuis mon arrivée, le froid n'a pas permis à la neige de fondre. Elle est maintenant un peu pulvérulente et jaunâtre sur les trottoirs piétinés mais les rue restent bien blanches. Toujours aussi ce silence feutré inhabituel dans uns grande ville. Hier en revenant par le métro, qui est aérien à cet endroit, après Gleisdreieck en pleine ville, un grand espace blanc ponctué des cabanons d'un jardin ouvrier. Un endroit inimaginable au coeur des grandes ville françaises. Je suis descendu à la station suivante (Bülowstr) pour aller fouler cette neige vierge, profonde et crissante au milieu des petites cabanes, dérangeant des multitudes de petits passereaux des jardins.
Avant mon départ j 'avais plus ou moins prévu de multiples rencards que je finalisais au jour le jour sur mon petit ordinateur au studio. Il y avait des hauts et des bas.
Hier par exemple, un Croate. Un mec trapu, musclé, la quarantaine, bref un mec comme je peux les aimer.
On a bu une bière côte à côte sur le canapé et j'ai commencé à le caresser. Il bandait déjà et ça se voyait bien. Je le déshabille et commence à sucer son membre très épais ... (qui me rappelle celui de Vladimir... en plus court....non, pas de digressions !) Il n'était pas trop coopérant mais j'ai mis ça sur le compte de la timidité. Je me déshabille aussi, il met la capote proposée et commence à me troncher. C'était pas mal, pas trop rapide mais pas très long non plus et ensuite le mec était inutilisable. Il ne savait jouer que perso... donner du plaisir à un partenaire, il n'y avait jamais pensé. Si nous avions pu communiquer, il m'aurait sûrement dit que lui, il n'est pas pédé. Un classique de macho, mais un peu frustrant.
Ce soir j'ai rendez-vous avec un homme au pseudo intrigant : « kilo ». On doit se retrouver à mon bar cuir préféré XXX. À 17h. Je ne sais pas à quoi il ressemble. Il me reconnaitra, a-t-il écrit. A l'heure dite un type se pointe devant ma table. « Hello Marc, I am Mustafa ». « Kilo » même en imaginant, ne faisait pas penser à cet homme, à peine quarante ans, petit, mince mais dont on percevait tout de suite la musculature sèche. Je lui propose une bière ce qu'il refuse, sans doute est-il musulman, un Coca, alors ? Je vois bien qu'il est mal à l'aise et préférerait qu'on parte rapidement, l'environnement ici ne lui convient pas. Nous partons dans la neige, à pas glissés, vers mon home sweet home. Il me dit qu'il est égyptien.
A peine le temps d'enlever chaussures et parkas, il m'embrasse et me pousse vers le lit. Je suis un peu interloqué mais c'est aussi bien de ne pas passer une plombe avant de se décider. Nous sommes à poil en un rien de temps et son désir est évident : une belle queue circoncise droite comme un I majuscule courte et assez épaisse et d'une dureté comme j'en ai rarement palpé. Il chope une capote, l'enfile, m'embrasse à nouveau tout en me relevant les jambes et me pénètre à peine lubrifié de sa salive. Son extrême excitation me fait bander comme un cerf. Jamais encore je n'avais été enculé par une bite aussi dure et rigide, et la sensation est vraiment étonnante, différente de celle procurée par des sexes plus souples. Chaque coup de queue je le ressens de manière intense, presque douloureuse mais mon excitation sublime cette presque douleur en un plaisir inconnu encore. L'excitation dans laquelle il est, est pour moi aussi, assez inédite. Hélas, dans une telle conjoncture la durabilité s'en ressent, et secoué de tremblement, rapidement, il s'écroule sur moi.. Pas de chance c'était vraiment très bien, ai-je pensé..
Là, tel qu'il est ,dans mes bras, je peux le caresser, de nouveau reprendre ses lèvres et reprendre le long baiser du départ. Je peux le basculer sur le dos et commencer à parcourir de ma langue son torse glabre, tout son corps dur, dense, musclé... son sexe n'a pas débandé. Je l'ai à peine effleuré de mes lèvres qu' il me fait pivoter sur le flanc et me pénètre à nouveau. Son rythme est un peu plus lent mais son souffle sur mon cou est toujours haletant. Ainsi sa bite va profondément en moi car je peux mieux coller mon cul à son bas-ventre et me tordre encore pour l'avaler plus encore. Mon anus est étroitement serré sur son sexe, et je sens là aussi la dureté de son pénis. Il me pilonne, me perce, me fore, me troue, m'empale sur son acier. Mes gémissements, par les secousses qu'il m'inflige, sont des hoquets de plaisir,. Je n'ai plus la notion du temps. J'imagine mon anus béant, dégoulinant, salivant, au passage de son vit. Dans une ultime lordose pour l'introduire au plus profond, j'entends un grognement finissant en gargouillis et je sens son corps s'abandonner sur le mien, la respiration courte et irrégulière.
Il est trempé de sueur lorsque je le reprends dans mes bras et couvre son visage, son cou de baisers. Je le serre contre moi et le caresse tendrement. Il est inerte, tout tonus musculaire semble l'avoir déserté. Ma tendresse pour lui, qui m'a si bien baisé, se traduit dans le plaisir que j'ai à le caresser et à l'étreindre ainsi. C'est sûr, j'ai la reconnaissance du cul.
Tous son corps frissonne sous mes doigts, pas la moindre surface insensible. et ses miaulements murmurés encouragent mes mains, mes lèvres à le parcourir, de ses orteils que je suce, ma langue qui parcoure sa cheville, sa jambe, s 'arrête à son creux poplité, remonte l'intérieur de ses cuisses et vient lécher ses boules engluées du sperme qui à coulé quand il a enlevé la capote. Bien sûr, il est déjà rigide mais me laisse continuer mon exploration. Ma langue fouille son nombril et se hissant vers ses tétons les caresse doucement, il gémit faiblement, son cou offert que je suce à pleine bouche, ses oreilles ou ma langue agile se glisse et à nouveau , ses lèvres, sa bouche ouverte à la mienne, nos salives mélangées coulant sur nos visages, nos cou. Sa main derrière ma tête appuie ma bouche sur la sienne et son baiser devient fébrile, passionné. Sa queue est collée, dure, à mon ventre. Il me retourne et entre en moi à nouveau
Ses dents sur ma nuque me maintiennent, une main sur mon visage, ses doigts dans ma bouche que je suce, excité par son désir insatiable, l'autre main sous moi autour de mon sexe. Si le rythme est plus lent la dureté de sa queue reste identique et mon cul le ressent toujours aussi intensément. Les secousses qu'il m'inflige branlent ma queue entre ses doigts et je dois faire un effort pour ne pas jouir, pour essayer de venir avec lui. J'y suis presque arrivé. Il a jouit, presque aussitôt dans un sanglot.....
Nous nous sommes endormis ainsi emmêlés, épuisés, baignés de sueur, de salive et de sperme.
Il m'a repris avant le Früchstuck mais mon cul était vraiment endolori de la nuit et je l'ai sucé en me branlant... du coup j'ai anticipé le petit déjeuner.
Les parois de mon anus douloureuses ont permis pendant plusieurs jour de maintenir vivace le souvenir d'avoir été habité par lui.
Aujourd'hui je vais mettre la pédale douce, si je puis dire.
Je n'avais jamais rencontré un partenaire comme Mustafa, avec une telle capacité sexuelle, une telle puissance.... et à part lui, je n'en ai pas rencontré depuis non plus.
Nous nous sommes revus plusieurs fois à Berlin lors de mes séjours et encore récemment dans un grand hôtel parisien, sinistre, à côté de la Tour Eiffel, où il m'a aussi fisté.

Marc
Par Marc
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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 16:27
Je ne me souviens plus bien de quand date la perception d'une sensibilité de mes tétons mais rapidement j'ai pris l'habitude de les stimuler le soir dans mon lit. La sensation était, au départ, agréable, diffuse. Je les caressais légèrement en les effleurant de la paume de ma main et ces simples caresses les faisaient durcir et se dresser en même temps qu'une onde de chaleur me parcourait. Puis ma queue s'est mise à bander à la seule caresse de mes seins comme si j'avais développé, comme cela arrive en ré-éducation fonctionnelle, un réseau de neurones pré-existant qui peu à peu se serait amplifié, créant une voie royale de mes tétons à mon cerveau archaïque puis à ma bite, répandant en même temps une sensation de plaisir profond dans mon corps entier.
Lors de mes rencontres le seul fait d'un effleurement des tétons me rend immédiatement et involontairement dur ranimant même mon érection après la jouissance.
J'ai retrouvé ce plaisir il y a quelque temps à Berlin dans un sauna près de la porte de Brandebourg, dans le hammam très sombre, un homme, derrière moi, a pendant un très long moment effleuré mes tétons de la paume de ses mains, parfois du bout de ses doigts, les touchant à peine, m'interdisant de me retourner vers lui. Je l'imaginais trapu et velu, ne voyant que ses avant-bras aux poils noirs et soyeux. Depuis les tétons, se répandant à tout mon être, j'ai ressenti ce plaisir profond qui me fait frissonner et me rend hypersensible en ma totalité. Les mamelons dressés, tendus, comme cordes de violoncelle dont les vibrations et harmonies résonnaient en moi, accordées à mes frissons de plaisir.
J'étais appuyé, bras tendus, face au mur humide qui m'aidait à rester debout tant l'intensité du plaisir que j'éprouvais me faisait vaciller.
Ma queue était raide, à la limite de la douleur, le moindre effleurement, la plus délicate caresse de mon épaule, d'une cuisse, d'une fesse par un partenaire de passage dans la vapeur m'aurait fait jouir et je sentais tout mon corps invité à une petite mort. La moindre parcelle de ma peau était devenue sensible telle celle de mon gland. Mon corps entier, tendu, parcouru de vibrations, presque de spasmes, était devenu un sexe prêt à exploser.
Je ne pus retenir un long cri guttural lorsque je sentis mon jus jaillir et dégouliner sur le mur humide.
Il était déjà disparu lorsque spasmes apaisés, je voulu l'embrasser.

Peu à peu après les délicieuses caresses légères, j'ai désiré que mes partenaires fassent subir à ces mamelons un traitement plus intense, les roulant, les tirant entre pouce et index, malaxés jusqu'à la douleur. Ce seuil douloureux, ou du moins ma capacité à l'endurer et à le métamorphoser en plaisir, chaque étreinte le fait reculer. Plaisir puissant, violent, polarisé sur les tétons, très différent de celui des effleurements doux mais menant dans un cri à la jouissance, parfois même, aussi, sans toucher le sexe, ou dans dans la bouche chaude d'un amant, ou engluant mes doigts.

Il y a quelques années, avec un ami nous étions allé à un regroupement " bear ". Une partie des festivités se déroulait dans un bar près de la cathédrale de Nantes. Le sous sol était bien équipé et mon ami beaucoup plus entreprenant à très vite trouvé un amateur de dilatation anale. Je suis peu sûr de moi et ce genre de lieu m'est rarement propice à des rencontres. J'allais remonter boire une bière lorsqu'un jeune mec, 35 ans peut-être, descendant l'étroit escalier, en me frôlant, me caressa légèrement les tétons.au passage. Redescendu je l'ai cherché dans l'obscurité parfois atténuée par de maigres lumignons. Il était dans un renfoncement du mur de cette cave , ménageant un banc de béton, tee shirt par dessus la tête, les mains sur ses tétons déjà dressés. La situation initiale est toujours un peu comique, face à face, les doigts de chacun saisissant les tétons de l'autre, provoquant un grognement simultané de désir et de plaisir. Tout de suite il pris ma bouche, nos langues, étouffant nos gémissements. Ces baisers longs, violents, nos salives mêlées dégoulinant sur nous, sont les actes les plus intimes, les plus impudiques que nous puissions partager avec un amant. Plus encore que le fist, plus encore que la sodomie où la dissemblance des sensations ne permet pas ce partage simultané.Marc
Cette simultanéité est encore accentuée par le jeu réciproque sur les tétons, qui après un bref moment où les caresses mutuelles sont disparates, tendent à s'harmoniser dans une synchronisation modulée où alternent, sous l'impulsion de l'un ou de l'autre, la suavité des caresses ou l'intensité de la douleur. De la même manière cet unisson se retrouve dans nos gémissements accordés lorsque nos langues se délient, les fléchissements de nos jambes sous la douleur-plaisir, la soudure de nos bassins aux sexes palpitants. Seul le banc de béton derrière, nous permettait de nous soutenir. Je serais incapable de dire combien de temps dura cette étreinte particulière avant que son sexe n'explose, un peu avant le mien frotté à sa braguette humide de foutre, ma langue encore mêlée à la sienne. Longtemps sûrement, car mes tétons restèrent inutilisables un bon moment.

 
 
Marc

Par Marc
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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 16:25
Le lac est magnifique, il reflète le rose orangé du ciel juste après le couchant. Nous sommes installés depuis la fin de la matinée le tanker (la tente kaki) est monté depuis longtemps et j'ai même pu y faire une petite sieste sur l'un des deux matelas mousse. Il a fait une chaleur à mourir, pas une amorce de Tramontane, une eau plate comme de l'huile, pas la moindre ridée. J'ai passé pas mal de temps dans l'eau pour me rafraichir, heureusement ici le naturisme est toléré. On est bien installé au fond d'une minuscule crique, sur le gravier rouge. Georges est un passionné, pour le détacher de ses cannes il faut vraiment qu'il surchauffe, et il à fait pas loin de 40°, même la nuit va être très tiède.
Je pars à la recherche de bois sec, on se mettra dans la crique d'à côté pour griller les saucisses. C'est lui le pêcheur, moi je cuisine et je fais la conversation.... quand il daigne répondre.
C'est une pêche assez étonnante, une multitude de matériel high-tech: détecteurs variés de touches, lumineux ou sonores, bateau télécommandé pour larguer l'amorce. Bientôt sûrement des dronnes ?. Moi ce que j'aime c'est surtout être avec Georges.
C'est un drôle de mec, un méridional long et vouté, noir de peau en cette fin d'été et noir du regard, malicieux et rieur, il est au chômage depuis qu'il à été viré d'un sous-traitant aéronautique de Montpellier.
Pôle emploi lui fout la paix, à plus de 50ans trouver un job au centre de l'Hérault c'est pas facile, alors il fait des petits jobs dans l'agriculture. Il y a récupéré une belle musculature longue, toute en finesse.
Il aime bien les pêches de nuits, les baigneurs sont partis, les familles aussi. Pas un bruit, un minuscule clapotis et les cris des oiseaux d'eau mais qui ne vont pas tarder aussi à se taire. On a mis quelques Corbières à rafraichir et on casse la croute, saucisses grillées et pain de seigle du village. Pour se laver après le repas on se précipite à poil dans l'eau. Les lignes sont loin, ça ne va pas effrayer les carpes. On ressort un peu en danseuses car les cailloux sont un peu aigus et les moules d'eau douce coupantes.
J'aime la démarche de Georges, toujours un peu courbée vers l'avant comme s'il avait peur de raccrocher une branche ou une poutre avec le front. Ses muscles sont fins, discrets, élégants, ses cuisses longues où les faisceaux musculaires sont parfaitement dessinés. Malgré son aspect fin il est puissant et lorsqu'il m'empoigne je n'ai aucune chance de me sauver, même au cas ou je l'aurais souhaité. Les fesses, qui chez les grands sont plutôt assez plates sont chez lui bien bombées, le travail horticole à du bon. Mes parents, ses voisins au village, depuis longtemps m'autorisent à l'accompagner. Depuis longtemps déjà j'ai envie de me blottir dans ses bras mais depuis longtemps déjà il me tient à distance, à ma grande frustration. Il ne faut pas croire que le désir attend 18 ans pour naitre. Je crois que son sens moral lui interdisait de le voir. Maintenant j'ai 25ans,il sait mon affection, je sais la sienne. Il s'autorise parfois à me prendre par l'épaule, me serrer contre lui quand nous nous retrouvons après une absence, parfois même, il me fait un baiser dans ma crinière qu'il vient d'ébouriffer.
Lorsqu'il sort du lac, qui l'a un peu rafraichi, j'aime voir sont sexe épais et long avec sa longue peau de prépuce faire gargouille pour l'eau qui s'écoule de son torse.
Les cannes sont tenues par les rod-pod, béquilles améliorées, toutes les lignes sont à l'eau, les détecteurs branchés, il ne reste qu'à attendre en bavardant à voix basse, peu d'espoir de poisson pour cette nuit, tant il fait chaud.
Georges et moi ne sommes pas de la même génération, presque trente ans nous séparent. Trente ans peut être de frustration chez lui, que j'ai toujours connu seul. Pour moi quatre ou cinq ans de découverte de mon corps avec de multiples partenaires pendant mes études à Montpellier. J'espère que je l'attire un peu mais peut être, je me trompe, il m'aime, oui mais comme un père qu'il pourrait être, un oncle bienveillant qui m'a ouvert à la nature, un mentor, qui m'a tant appris, et sans le vouloir appris à l'aimer. Si je n'entreprends rien, ce n'est pas lui qui fera le premier geste. Pourra-t-il aller au delà de la tendresse qu'il à pour moi, pour m'étreindre avec un vrai désir, incluant mon corps ? Imagine-t-il seulement que je le désire ? Mon regard sur lui, mes frôlement timides , et aussi parfois une caresse. S'en est-il aperçu ?
Il est déjà bien tard, la lune à parcouru la moitié du ciel. A quoi rêve-t-il ?
Nous sommes allongés côte à côte, dans le silence de la nuit. Je suis incapable d'un geste.
Je me lève, vais pisser, mon jet cascade inattendue dans l'eau calme, trouble un peu la quiétude de la nuit.
  • Je vais me coucher dis-je en revenant passer la main dans ses cheveux
  • je reste encore un peu, à tout de suite.
Je rapproche les deux matelas l'un de l'autre, je verrai bien s'il les éloigne. Il fait une chaleur étouffante, et je m'allonge nu dans l'obscurité.
Je reste avec ma boule de désir et d'anxiété dans la poitrine. Saura-t-il me voir comme l'adulte qui le désire et oublier le minot qu'il emmenait aux champignons.
Une demi-heure plus tard, ayant pissé lui aussi, il revient vers la tente.
Il a un moment de flottement, d'interrogation,peut-être, devant les matelas rassemblés, mais il les laisse ainsi et se couche comme moi, à mon côté. Je suis paralysé, le temps passe et je n'ose rien.
Il est sur le dos, il ne dors pas. Je le sens bien à ses muscles qui ne se sont pas relâchés. Mon sexe est bandé à en être douloureux. Tant pis, je pivote sur le flanc. Comme si j'étais endormi, mon bras s'est posé sur son torse et barre sa poitrine. Il est immobile comme figé, pas un geste, seule, je sens sa respiration un peu accélérée, comme je sens son coeur sous mon coude. Longues minutes, et ses doigts, enfin saisissent les miens, caressent ma main, la porte vers ses lèvres, l'embrasse et un à un lèche chacun de mes doigts. Il se retourne vers moi et me tire vers lui, m'embrasse à pleine bouche, parcourt mon visage de ses lèvres, fouille de sa langue mon oreille, mon cou. Je le serre contre moi et suis aussi dans l'étau de ses bras, sexes collés ensemble entre nos deux ventres. Longtemps nous sommes restés ainsi mêlant nos respirations accordées et nos soupirs du bonheur de nous être trouvés.
Je desserre son étreinte pour glisser ma bouche à son sexe. le prépuce à disparu étiré par l'allongement de son pénis, qui bat une mesure désordonnée. Son gland est juste adapté à ma bouche et ma langue autour danse, et aussi dans le sillon inférieur, et pointe aussi dans son méat. Ma bouche descend à m'étouffer, le long de la hampe épaisse de son sexe, le gland enfoui au plus profond de ma gorge au dessus de la glotte. Je le fait coulisser mais je n'ai pas trop le temps car il explose en moi. GEORGES, GEORGES, enfin... En deux coups de poignet je jouis aussi. Et de nouveau l'étau de ses bras qui me serre contre lui.
Tant pis pour la carpe.

MARC
Par Marc
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Lundi 11 mai 1 11 /05 /Mai 16:17

Exactement comme il a demandé par mail :

« Tu entres, tu fermes la porte à clé derrière toi et tu te déshabilles entièrement. Tu trouveras un bandeau et un bonnet noir sur le petit meuble. Tu les ajusteras pour ne rien voir, absolument rien voir. Je saurai m'en rendre compte.Tu préviens quand tu es prêt.»
Je suis donc là, totalement nu, excepté ce bandeau et ce bonnet et je dois l'appeler. Je frissonne, pas seulement à cause de la fraîcheur de la pièce mais parce que c'est ma première expérience SM et que je me sens noué, très mal à l'aise. Je suis à deux doigts de me rhabiller et partir sans demander mon reste mais je m'entends l'appeler «  Voilà, je suis prêt ». Plus de retraite possible.
Ses chaussures lourdes résonnent un peu sur les carrelages. Privé de la vue, les autres sens tentent maladroitement de compléter les perceptions qui nous font défaut... sans doute de grandes pièces peu meublées tant la résonance de son pas est claire, une vieille odeur de feu de bois, de fumée de tabac à pipe dont j'ai sans doute usé il y a bien longtemps, un parfum d'encaustique aussi.
Il est maintenant près de moi. C'est vrai, il sent un peu le tabac hollandais. Je ne bouge pas et ne dis rien comme il me l'a demandé. Il m'amène les bras dans le dos et les lie avec une large bande adhésive, et, posant sa main sur mon épaule, me conduit comme on peut le faire aux aveugles.
La boule de peur dans la poitrine me bloque presque la respiration et pourtant je bande, je bande rigide et dur comme jamais... et ça vraiment je ne comprends même pas pourquoi ça m'arrive !
Il fait beaucoup plus chaud et j'entends un feu crépiter dans la pièce où il m'abandonne debout. Un grand chien vient me renifler sous les testicules. Je sens son souffle frais mais cela ne l'intéresse guère et, griffes sur le carrelage, il me semble l'entendre s'éloigner lentement. Un bruit de fauteuil que l'on tire. C'est là qu'il me conduit, le ventre contre le dossier. Il écarte mes jambes et lie les chevilles avec le même adhésif que les poignets chacune à un pied du dos du fauteuil puis me courbe vers l'avant et m' attache les bras tendus aux autres pieds pour que je ne puisse pas me relever. Je sens le contact rêche du velours sur la peau de mon ventre.
J'entends qu'il tire une chaise derrière moi et s'y assoit. Ses doigts, légèrement, effleurent mes fesses. Il les caresse avec une délicatesse infinie, elles frissonnent, tressaillent à son invite, les doigts effleurant à peine les poils qui se sont dressés et transmettent les frôlements. Aussi, je sens la chaleur de ses paumes parcourant, aériennes, mes globes sans les toucher. Délicieux supplice sans la résolution que mes fesses réclament en essayant de provoquer un plus grand contact de ses mains. Mon sexe coincé contre le fauteuil est douloureux tant il est bandé.
Un moment d'arrêt, un déplacement d'air, et le contact doux d'une sorte de raquette de ping-pong, un paddle large, qu'il pose sur ma peau et déplace lentement de l'intérieur des cuisses à la fossette sous les fesses, du dos aux globes rebondis et à l'amorce de la raie.
Puis... rien … quelques secondes et la raquette frappe doucement une fesse puis l'autre avec un rythme métronomique alternant la droite et la gauche et encore et encore.....Le claquement rythmé sur ma peau s'impose à celui de l'horloge et je n'ai plus conscience du temps réel, sinon d'être là, debout depuis déjà un temps long. Le moment est étrange où je désire que les coups soient plus appuyés, où je le crains aussi, n'osant pas le demander, en laissant exprimer ce souhait à mes miaulements de désir qui ne sont pas ambigus. Je sais que c'est inévitable, qu'il va frapper plus fort et qu'il m'amène, moi, vierge de fessées, à désirer cette douleur.
Voilà, les coups sont plus puissants, plus appuyés et claquent sonores dans la pièce. Les frappes à un rythme très régulier alternent les fesses. Je n'ai pas pensé à compter mais déjà sûrement plusieurs dizaines de claques mettent ma peau en feu et je commence à me tortiller. Je n'en reviens pas, mon sexe est encore bandé.
Il s'arrête. Je sens son souffle sur ma peau, oui, c'est ça, il souffle sur ma brûlure débutante pour l'apaiser un peu, et ses doigts reprennent longuement, les délicieuses caresses initiales mais la sensation est magnifiée, amplifiée par la fessée que je viens de subir exacerbant une sensibilité jusque là inconnue de moi.
Je l'entends reprendre le paddle et le premier coup me surprend par sa force et m'arrache un cri étouffé, les claques maintenant sont beaucoup plus violentes et la douleur me fait me tortiller comme un ver pour éviter les coups, mais je suis trop entravé pour fuir et ne peux que saluer chaque claque par un cri....
Il s'arrête, et pour la première fois me parle, voix basse et rauque de fumeur-buveur, qui me demande de cesser de crier au risque d'une correction plus douloureuse, et de plutôt, compter à voix haute les claques en le remercier pour chacune d'elles.
La raquette reprend ses frappes, de plus en plus fortes, longtemps... la douleur me fait me tordre contre le dossier du fauteuil.
Ma résistance s'épuise. Le mantra des claquements rythmés du paddle qui s'abat, et ma psalmodie de chiffres embrouillés et de remerciements murmurés fait s'abandonner mon corps en souffrance. La douleur aigüe même, semble refluer du cul pour venir sourde, imprécise, insidieuse habiter indistinctement tout mon corps sur un mode mineur, profond, comme un besoin de sanglot. Mon sexe qui avait cessé de bander recommence à raidir et retrouve la rigidité du début.
Je pourrais vivre cette douleur qui m'habite de longs moments encore mais mon corps brisé n'en peut plus, écroulé sur le dossier du fauteuil, mes jambes tremblantes ne le soutiennent plus.


Il cesse la fessée, me délie du fauteuil, poignets toujours attachés, et m'amène à une sorte de lit où il m'allonge sur le ventre. Les fesses me brûlent et la douleur irradie. Sur le lit contre moi, je le sens se pencher, ses lèvres baisent mes globes endoloris, son souffle me rafraîchit et sa langue parcoure très lentement les probables limites des marbrures violacées. Peu à peu la légèreté des effleurements irradie du plaisir au delà des fesses et je reprends conscience de mon dos, de mes cuisses, qui tressaillent en écho à ses caresses. Mon corps, des pieds aux cheveux est désirant de la douceur de ses mains qui vont me parcourir en me faisant frissonner et gémir de désir. Peut être cela a-t-il duré des heures, je ne sais, je ne suis plus rien. Je ne suis que le désir d'être à lui
Il me retourne sur le dos, ma queue raide se dresse sur mon ventre. Il la caresse très légèrement et sa bouche parfois vient gober mon gland et mon sexe est vibrant de l'attente d'une délivrance qui ne dépend que de lui.
Douce odeur de l'huile de massage qui coule sur mon gland. Il s'en enduit les mains et commence à me caresser le sexe de manière lente et douce. Je suis près d'exploser. Il sent, aux palpitations de ma verge l'imminence du dénouement, il arrête alors, et se glisse vers mon visage, m'embrasse profondément, m'étouffe de sa langue, inonde ma bouche de sa salive et ma bouche s'ouvre plus encore pour le prendre en moi plus intimement, pour désaltérer, par sa salive, la soif que j'ai de lui. Je sens sa queue lourde et dure contre ma cuisse. et son désir sauvage et violent sur ma bouche.
Ses doigts, ses paumes huilées sur ma queue, à nouveau, jusqu'à la palpitation vers la délivrance et à nouveau son baiser fou et nos bouches dégoulinantes de salive échangée et nos visages et mon masque trempés, et nos queues dures et douloureuses d'être dures.
Encore et encore....Peut être voulait-il durer encore mais cette fois ma queue à explosé dans sa main et mon cri l'a fait me serrer contre lui pour étouffer le son sur sa poitrine. Il a laissé s'éteindre mes spasmes et mes râles, il a pris ma tête entre ses mains et poussé ma bouche vers son sexe vibrant, tendu, déjà prêt à éclater. A peine en moi, il a joui dans un gémissement de bête à l'agonie. Ses doigts crispés dans mes cheveux, les mouvements désordonnés de son bassin, plantaient sa queue au plus profond de ma gorge et les spasmes violents de son orgasme emplissait ma bouche de jets successifs de foutre lourd et épais.
Là, c'est moi qui ai pris sa bouche pour partager avec lui le goût de son sperme.

Marc
Par marc
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