Lundi 11 mai
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16:27
Je ne me souviens plus bien de quand date la perception d'une sensibilité de mes tétons mais rapidement j'ai pris
l'habitude de les stimuler le soir dans mon lit. La sensation était, au départ, agréable, diffuse. Je les caressais légèrement en les effleurant de la paume de ma main et ces simples caresses les
faisaient durcir et se dresser en même temps qu'une onde de chaleur me parcourait. Puis ma queue s'est mise à bander à la seule caresse de mes seins comme si j'avais développé, comme cela arrive
en ré-éducation fonctionnelle, un réseau de neurones pré-existant qui peu à peu se serait amplifié, créant une voie royale de mes tétons à mon cerveau archaïque puis à ma bite, répandant en même
temps une sensation de plaisir profond dans mon corps entier.
Lors de mes rencontres le seul fait d'un effleurement des tétons me rend immédiatement et involontairement dur ranimant
même mon érection après la jouissance.
J'ai retrouvé ce plaisir il y a quelque temps à Berlin dans un sauna près de la porte de Brandebourg, dans le hammam
très sombre, un homme, derrière moi, a pendant un très long moment effleuré mes tétons de la paume de ses mains, parfois du bout de ses doigts, les touchant à peine, m'interdisant de me retourner
vers lui. Je l'imaginais trapu et velu, ne voyant que ses avant-bras aux poils noirs et soyeux. Depuis les tétons, se répandant à tout mon être, j'ai ressenti ce plaisir profond qui me fait
frissonner et me rend hypersensible en ma totalité. Les mamelons dressés, tendus, comme cordes de violoncelle dont les vibrations et harmonies résonnaient en moi, accordées à mes frissons de
plaisir.
J'étais appuyé, bras tendus, face au mur humide qui m'aidait à rester debout tant l'intensité du plaisir que j'éprouvais
me faisait vaciller.
Ma queue était raide, à la limite de la douleur, le moindre effleurement, la plus délicate caresse de mon épaule, d'une
cuisse, d'une fesse par un partenaire de passage dans la vapeur m'aurait fait jouir et je sentais tout mon corps invité à une petite mort. La moindre parcelle de ma peau était devenue sensible
telle celle de mon gland. Mon corps entier, tendu, parcouru de vibrations, presque de spasmes, était devenu un sexe prêt à exploser.
Je ne pus retenir un long cri guttural lorsque je sentis mon jus jaillir et dégouliner sur le mur humide.
Il était déjà disparu lorsque spasmes apaisés, je voulu l'embrasser.
Peu à peu après les délicieuses caresses légères, j'ai désiré que mes partenaires fassent subir à ces mamelons un
traitement plus intense, les roulant, les tirant entre pouce et index, malaxés jusqu'à la douleur. Ce seuil douloureux, ou du moins ma capacité à l'endurer et à le métamorphoser en plaisir,
chaque étreinte le fait reculer. Plaisir puissant, violent, polarisé sur les tétons, très différent de celui des effleurements doux mais menant dans un cri à la jouissance, parfois même, aussi,
sans toucher le sexe, ou dans dans la bouche chaude d'un amant, ou engluant mes doigts.
Il y a quelques années, avec un ami nous étions allé à un regroupement " bear ". Une partie des festivités se
déroulait dans un bar près de la cathédrale de Nantes. Le sous sol était bien équipé et mon ami beaucoup plus entreprenant à très vite trouvé un amateur de dilatation anale. Je suis peu sûr de
moi et ce genre de lieu m'est rarement propice à des rencontres. J'allais remonter boire une bière lorsqu'un jeune mec, 35 ans peut-être, descendant l'étroit escalier, en me frôlant, me caressa
légèrement les tétons.au passage. Redescendu je l'ai cherché dans l'obscurité parfois atténuée par de maigres lumignons. Il était dans un renfoncement du mur de cette cave , ménageant un banc de
béton, tee shirt par dessus la tête, les mains sur ses tétons déjà dressés. La situation initiale est toujours un peu comique, face à face, les doigts de chacun saisissant les tétons de l'autre,
provoquant un grognement simultané de désir et de plaisir. Tout de suite il pris ma bouche, nos langues, étouffant nos gémissements. Ces baisers longs, violents, nos salives mêlées dégoulinant
sur nous, sont les actes les plus intimes, les plus impudiques que nous puissions partager avec un amant. Plus encore que le fist, plus encore que la sodomie où la dissemblance des sensations ne
permet pas ce partage simultané.Marc
Cette simultanéité est encore accentuée par le jeu réciproque sur les tétons, qui après un bref moment où les caresses mutuelles sont disparates, tendent à s'harmoniser dans une synchronisation
modulée où alternent, sous l'impulsion de l'un ou de l'autre, la suavité des caresses ou l'intensité de la douleur. De la même manière cet unisson se retrouve dans nos gémissements accordés
lorsque nos langues se délient, les fléchissements de nos jambes sous la douleur-plaisir, la soudure de nos bassins aux sexes palpitants. Seul le banc de béton derrière, nous permettait de nous
soutenir. Je serais incapable de dire combien de temps dura cette étreinte particulière avant que son sexe n'explose, un peu avant le mien frotté à sa braguette humide de foutre, ma langue encore
mêlée à la sienne. Longtemps sûrement, car mes tétons restèrent inutilisables un bon moment.
Marc