Jeudi 1 octobre 4 01 /10 /Oct 19:15

 

Ah, les regards et expressions du visage des fistés ! Souvent les yeux dans les yeux de leur fisteur.

Ils peuvent être confiants, dubitatifs, craintifs, orgasmiques, douloureux, extatiques, appeurés, attentifs, interrogatifs, anxieux, épuisés, soulagés, relaxés, attentifs, encourageants, apaisés, tranquilisés, abandonnés, curieux, hypnotisés, énervés, joyeux...... quelque soit l'expression passagère volée par la photo, toujours, ils ont confiance en leur fisteur auquel ils offrent leur cul.


Retrouvez les dans cette petite compilation de photos trouvée sur le net il y a déjà plusieurs années...

 

CRISCO

 

fistes

Par marc
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Jeudi 1 octobre 4 01 /10 /Oct 13:00

 

 

Très jeune, j'ai toujours accompagné Papa à ses matchs de Rugby. Il était « arrière » dans l'équipe locale.

Le jeu souvent brutal que je voyais des tribunes me faisait un peu peur, surtout quand mon père se faisait plaquer et que je le distinguais à peine dans l'enchevêtrement des corps, en fait je crois que j'avais peur jusqu'au coup de sifflet final. Néanmoins c'étaient des moments très forts ou je ressentais physiquement l'attachement, l'amour que j'avais pour lui. Je me fichais éperdument qu'il ait perdu ou gagné, il me suffisait de le voir, là bas, debout sur la pelouse couvert de boue, me cherchant des yeux dans les gradins, me souriant et d'un petit geste m'invitant à le suivre. Je ne reprenais finalement mon souffle que dans la chaleur moite des vestiaires lorsque je l'attendais assis sur le banc, sous les patères, contre le mur.

Les vestiaires m'intimidaient un peu, tout le monde parlait très fort et souvent avec des mots que j'avais l'interdiction de prononcer, mais que bien sûr je comprenais. Dans mon coin j'essayais de ne pas me faire remarquer mais tous me connaissaient.

 

Les années ont passé et moi même suis devenu joueur dans les différentes divisions de la petite ville où nous habitions. Papa jouait avec les vétérans. Avant même mon premier match, d'avoir tant entendu les commentaires animés de fin de partie, je connaissais sans les avoir jamais pratiqué toutes les subtilités du jeu, enfin, théoriquement, ce qui ne prépare pas vraiment aux premiers vrais placages.

Nous continuions à nous rejoindre au vestiaire, surtout moi après ses matches.

Je ne l'aurais jamais manqué. Tous ceux qui ont fait du sport collectif reconnaîtraient entre toutes les odeurs de vestiaires, odeur de renfermé humide, de moisissure, de pieds, de chaussettes, de sueur, d'urine parfois, d'eau de Cologne, le tout dans un brouillard de vapeur qui me semblait être le vecteur presque palpable de ces senteurs. Bien que ce ne soit qu'hebdomadaire, j'étais devenu dépendant de cette atmosphère olfactive qui provoquait en moi une sensation de légère ivresse, telle celle qui dans un début de soirée après un verre ou deux seulement vous donne l'illusion de vous éveiller à des sensations que vous n'auriez pas perçues l'instant d'avant. Une béance perceptive agglutinant hommes, lieux, odeurs composites et lumière glauque. Cet état était loin de n'être que mental, les sensations issues de mon corps aussi participaient à l'ensemble, une légère tachycardie, une oppression diffuse dans la poitrine et, mais c'est difficile à décrire, bien que sans érection, une sorte de disponibilité de la sphère sexuelle à s'émouvoir.

Je me sentais de plus en plus troublé dans ces vestiaires des équipes de Papa, et ce trouble il me semble qu'il a existé dès que j'y pénétrai la première fois.

Depuis ma plus tendre enfance, je n'ai côtoyé que des adultes, et je me sentais bien avec eux. Ils n'avaient pas un discours spécial lorsque j'étais là, sans doute évitaient-ils de parler de cul, et ce n'est pas sûr, mais j'étais baigné dans des conversations qui m'intéressaient. Bien sûr quand ils s'engueulaient pour les syndicats ou la politique, je ne comprenais pas tout, mais beaucoup quand même. Alors certainement cela m'a un peu isolé des camarades de mon age pour lesquels je ne sentais pas grand chose de personnel à communiquer et dont les préoccupations n'étaient souvent pas les miennes.

 

A la maison, Papa était, comme au vestiaire, souvent à poil sans pudeur inutile. Les vacances en famille, nous les passions dans un grand centre naturiste de Gironde, alors la nudité n'était un problème pour personne. Je crois n'avoir pas eu plus de quelques semaines d'états âme à ma pré-adolescence à ce sujet alors que mon corps changeait et je n'étais pas tant à l'aise.

En vacances, depuis tant d'années où nous y allions nous avions fait des amis de tous ages et sur la plage c'était agréable d'avoir avec qui plonger dans les rouleaux, jouer à la raquette, ou au beach-volley. Nous évitions les moments de plein soleil.

En début d'après-midi, Papa, allait faire la sieste sous les pins. Il prenait son vélo, et partait muni de de sa serviette et de son petit sac à dos où nous savions qu'il mettait bouquin et crème solaire.

Après la vaisselle, j'allais moi aussi traîner en vélo, sur l'ancienne route qui desservait les blockhaus entre la plage et les pinèdes de l'arrière dune. J'étais intrigué, même si je supposais leur objet, par les va et vient d'hommes entre les deux zones. Il y avait une majorité d'allemands et de néerlandais.

Je m'installais du côté ombragé de l'arrière dune, installais ma serviette sur une éminence sous les pins souvent dominée par une palombière, et observais les manèges tout en essayant de lire. Le moindre mouvement, le moindre reflet mouvant de soleil sur une épaule bronzée me mettait en alerte comme un ornithologue distingue le plus infime frémissement d'une branche au déplacement d'un passereau. Je reconnaissais d'emblée les hommes qui cherchaient une rencontre à leur manière particulière d'être, leur démarche, les mouvements rapides de leur tête dont le regard balayait l'espace, puis ayant trouvé un objectif consentant possible ils changeaient de trajectoire. Battre le terrain et focaliser sur une proie possible, une technique de renard en chasse... Parfois certains montaient jusqu'à mon belvédère, se palpant le sexe, mais sûrement intimidés par mon age repartaient aussitôt, d'autres très motivés se mettaient à quelques pas et se branlaient le dos appuyé au tronc d'un pin. Jeune, j'étais intimidé et n'osais pas regarder, ni hasarder un geste d'invite, et eux non plus n'osaient pas approcher. Certains à peine dissimulés baisaient derrière quelques petits chênes du sous-bois, s'assurant néanmoins d'être vus, parfois aussi des couples hétéro amateurs d'exhibition ou d'échanges. Allongé sur le ventre, un livre à la main dont la lecture n'avançait guère, je bandais presque continûment.

 

Un jour, conquis par le sourire du berlinois qui s'était assis près de moi, j'ai laissé sa main me caresser, sa langue venir jouer avec la mienne. Mon sexe tendu comme une arbalète ne pouvait dissimuler mon émotion, le sien non plus d'ailleurs. Il a pris mon sexe dans sa bouche et je crois que j'ai joui dès que sa langue à commencé à caresser mon gland, sans même avoir le temps de l'avertir. C'était la première fois, à presque dix-huit ans, j'en avais tellement envie ! J'ai aussi pris son sexe dans ma bouche. Il était un peu salé et jamais ma langue n'avait parcouru une peau aussi douce. Il guidait ma tête entre ses paumes. Je sentais son sexe vibrer et juste avant d'éjaculer, il me redressa et repris ma bouche. Le sperme collait nos deux ventres, il me tint serré contre sa peau chaude de soleil. Délicieux moment d'abandon, délicieuse première fois.

 

Un après-midi, un reflet vers le chemin forestier, plus bas, vers les chênes et les fourrés. J'ai reconnu Papa à sa démarche rapide qui revenait en coupant la pinède pour retourner vers la plage. Je suis sûr qu'il ma reconnu, il a eu un moment d'hésitation avant de reprendre sa marche sans me regarder.

Un peu plus tard nous nous sommes retrouvés avec les amis sur le sable. Nous avons évidemment fait comme si rien de nouveau ne nous était arrivé. Je n'ai pas osé retourner dans la pinède cette année là et bien qu'il soit parti chaque jour pour la sieste, peut être qu'il n'y est pas retourné non plus.

 

De retour à la maison, nouvelle saison de rugby pour lui et pour moi. Je continuais à le suivre aux vestiaires mais lui ne me rejoignait jamais dans les miens.

 

J'avais dix huit ans et avec la fac, j'avais un peu plus de temps libre, du moins plus irrégulièrement. Un jeudi je suis rentré à la maison en début d'après-midi. Mon père qui avait lui aussi un service irrégulier était sous l'évier à finir une réparation de plomberie. Je lui ai dit bonjour et suis monté prendre une douche. Il était vraiment crasseux quand il est monté se laver. Côte à côte dans la salle de bain, on se voyait dans le miroir. C'est lui qui a parlé.

  • Nous nous sommes vus dans la pinède, cet été. J'aime les hommes, c'est comme ça, on ne choisit pas. Ta mère le savait avant qu'on se marrie, on s'entend très bien et on avait envie d'avoir des enfants ensemble.

  • et elle ?

  • sexuellement ? Tu veux dire ? Pour ça aussi on s'entendait très bien, c'était toujours très joyeux avec elle

  • tu dis : était...

  • oui, aujourd'hui nous n'avons plus de relations. C'est à cause de moi, je n'arrive plus à avoir de fantasme hétérosexuels. Elle a un amant de temps en temps.

  • Elle savait pour la pinède ?

  • oui, bien sûr 

  • tu lui as dit que tu m'avais vu ?

  • oui, je lui ai dit.... si tu veux lui en parler, tu peux le faire... et à moi, as-tu envie de parler ?

  • Oui...

  • Je prends ma douche et te rejoins au salon.

Inhabituellement, il était en peignoir de bain.

 

Nous sous sommes assis chacun dans un coin du sofa . Il me fallait la pénombre, j'ai fermé les volets, ce que j'avais à lui dire je ne le pouvais pas dans la pleine lumière de son regard. J'ai commencé à parler, son aveu m'avait libéré.

  • Depuis que je suis enfant, au rugby, dans les vestiaires, au milieu de tes amis nus et affectueux avec moi, j'ai réalisé peu à peu, qu'ils m'attiraient, amicalement mais aussi j'éprouvais une attirance sensuelle envers eux, je le dis ainsi aujourd'hui mais cela était extrêmement confus et illisible à l'époque quand j'étais plus jeune. J'étais habillé, moi, mais mon désir aurait été de les frôler dans la douche, comme eux le faisaient et parfois se donnaient de sonores claques sur les fesses, d'être assis sur le banc où ils s'habillaient et où leur épaules, leurs hanches nues se touchaient.. j'en rêvais.

  • Tu me regardais... moi ?

  • Toi, bien sûr je te voyais, j'étais lucide de ta beauté et même des regards de certains, mais tu étais mon père et c'est le père que j'aimais sans la même émotion que j'éprouvais avec beaucoup de tes coéquipiers. Bien sûr, je crois bien que cela aurait pu arriver que je te désire... et, si même je te désirais, c'était tabou.

     

Je n'avais pas vraiment envie d'en dire plus.... Le point focal de ces émotions vivaces étaient bien les vestiaires.... qui ont heureusement permis, plus clairement, l'émergence des désirs que j'ai eu dès mon plus jeune age, mais que j'étais incapable de comprendre..

Bien qu'ayant vu beaucoup de femmes nues pendant les vacances je m'apercevais peu à peu à quel point c'était le corps des hommes qui attirait mon regard et ma curiosité. Leur silhouette générale bien sûr mais aussi le galbe de la cuisse, l'enchevêtrement des muscles d'une épaule, la fragilité du creux poplité derrière le genou, les orteils larges, parfois velus terminant un pied à la cheville toute en finesse, les grands muscles en trapèzes qui structurent le dos venant comme s'immerger sous les cordes de la longue musculature qui accompagne de part et d'autre la colonne vertébrale, les pectoraux parfois plats, secs, venant se réunir comme cousus à gros point sur l'os au centre de la poitrine, ou au contraire arrondis formant un fastueux relief sur le torse ou les tétons aréolés semblaient en exposition, les mains, parfois parcourues d'épaisses veines bleues qui remontaient en serpentant sur les muscles d'avant-bras glabres, jusqu'au fragile creux du coude, les biceps longs ou râblés mais dont on percevait la tonicité. Il y avait aussi, bien sûr les sexes. Les bourses ratatinées et pénis rétractés des baigneurs sortant de l'eau fraîche, les couilles flasques et pendantes ou les testicules se voyaient distinctement, recouvertes partiellement parfois par un sexe lourd dont on percevait la densité, ce sont celles que je préférais. Les toisons pubiennes aussi étaient d'une grande variété, blonde ou brunes, exotiquement rousses, ici loin de l'Irlande, bouclées, crépues, soyeuses. J'aimais les brunes au longs poils brillants. Ces poil pubiens se raccordaient avec plus ou moins de bonheur avec la pilosité générale, l'idéal était pour moi, l'homme singe qui me fascinait et ne pouvais quitter du regard derrière mes lunettes de soleil. Certains bien velus des jambes et des fesses se révélaient bizarrement glabres du torse et des bras, d'autres encore n'avaient que de parcimonieux poils corporels. Tous néanmoins pouvaient avoir pour moi un petit détail corporel désirable qui me rendait désirable le tout !

A la plage ou du coin de mon banc ces observations rêveuses quoique précises, me comblaient.

Cela pourraient laisser penser à une attirance particulières pour des corps sculpturaux de Kouros grecs qui ne manquaient pas dans la promiscuité des vestiaires des équipes de mon age. Je trouvais certains coéquipiers très beaux mais il ne provoquaient aucune émotion ambiguë que j'eusse pu interpréter comme du désir.

Pour les joueurs des équipes de mon père, ceux que je connaissais depuis longtemps, j'aurais pu, en rêve, lire leurs corps les yeux fermés, comme en braille, par le léger passage de mes doigts sur leur peau. Je les aurais reconnus à coup sûr en suivant les traces laissées sur leur corps par les coups et les blessures anciennes, par le passage implacable du temps. Dans la nudité des hommes rien ne m'émouvait autant que les aléas de l'histoire qu'elle évoquait.

J'aimais aussi leur gueules, rarement celles de premiers de la classe où les cicatrices, reliques d'anciennes empoignades étaient certainement les sujets de longues épopées évoquées lors des troisièmes mi-temps où je n'allais pas. Des affrontements, au cours de ces jeux virils, résultaient parfois des nez cassés, ressoudés de manière étrange, donnant à un visage un charme que je n'aurais pas perçu sans cela, aussi je retrouvais mon attirance pour certaines tronches écrasées de boxeurs au regard et au sourire très doux, qui pratiquent un sport si dur.

J'aimais les piliers, leur masse, leur rudesse, capables pourtant du geste tendre qu'ils avaient en m'ébouriffant les cheveux, mon nez à hauteur de leur sexe nu . Si moi j'étais ému, je n'ai jamais senti de leur part la moindre ambigüité, quand j'étais enfant, c'était un geste naturel amical. Ils ont, malheureusement, arrêté de le faire quand j'ai grandi.

Dans la pénombre du salon, notre silence songeur à duré m'a-t-il semblé une éternité puis tu repris la parole.

  • Nous avons passé tant de temps ensemble, j'ai vu grandir l'enfant, je l'ai vu se transformer, j'ai vu dans son regard l'amour qu'il avait pour moi, j'ai voulu mériter, cette admiration, cette confiance, cet amour en t'associant étroitement à moi, par le biais du rugby que j'aime et t'ai fait aimer. Peut-être l'as-tu pratiqué pour moi, pour te rapprocher encore, pour que je t'aime plus encore dans cette complicité ? Enfin, je m'aperçois qu'ainsi je t'ai coupé de ta vie sociale naturelle, de tes camarades garçons ou filles. Je t'ai embarqué dans ma vie d'adulte, tu n'as peut-être pas mûri à ton propre rythme. Mon amour se nourrissait chaque jour de ma fierté, j'aimais ta maturité, ta réflexion, ton intelligence, le beau jeune homme que tu devenais et je souffrais à l'idée du jour inéluctable où d'autres t'accapareront. Je me rends compte du terrible égoïsme que révèlent ces mots mais n'est-il pas le drame de tous les parents ?

  • Je suis attiré par les hommes mais ne te rends pas responsable de ma sexualité, j'y ai bien réfléchi, cela date de très très loin.

  • Ton désir pour les hommes, ça , tôt ou tard, il serait advenu. Les vestiaires ont sans doute accéléré le processus... ces désirs là nous dépassent, Ils ne sont pas un choix, ils sont, c'est tout, et on vit avec. Parfois douloureusement mais heureusement souvent avec bonheur, ce n'est pas une malédiction. Puis il y eut la pinède ? Après t'avoir vu, je suis resté prostré au pied d'un pin, assommé, non pas de savoir que tu désirais les hommes, non, mais de ne pas m'en être rendu compte. J'ai maudit le père aveugle que j'étais. J'ai pensé aussi au bonheur de ceux qui t'ont caressé, de ceux qui te caresseront. J'ai pensé à ceux que tu désireras et à ceux que tu aimeras. Je sais les gestes de ce désir là et ceux de cet amour là. J'ai toujours su ce qu'était la place d'un père, et même si fugacement j'ai envié leur bonheur, j'ai pensé à celui du jeune adulte que tu es devenu qui a toute sa vie encore à construire.

 

 

Je restais silencieux. Il est parti s'habiller.

 

Plus tard, après que ma mère soit partie de la maison et qu'il fut seul, j'étais encore un jeune homme, il m'arrivait, lors de gros coups de blues, de revenir quelques jours chez lui et de dormir avec lui. Nous n'avions jamais aucun geste objectivement sexuel pourtant j'étais conscient de l'ambiguîté de la situation. Il me prenait dans ses bras et rassuré, je dormais sans cauchemars. Certains penseraient à des années de psychanalyse pour expliciter cela, mais cet amour-désir probablement réciproque que nous avions l'un pour l'autre, je n'en ai jamais ressenti de culpabilité, lui, je ne sais pas, nous n'en avons jamais parlé. Je ne le saurai jamais, il est mort trop jeune.

 

  Marc

Par marc
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Jeudi 24 septembre 4 24 /09 /Sep 09:47

 

Ralf König est le seul dessinateur de BD qui, à la surprise de mes voisins de table, m'a fait hurler de rire en lisant "Couilles de taureau", dans le silence feutré de la médiathèque. Quelquefois, comme dans "Super Paradise" le rire est un peu jaune, la vie de pédé n'est pas toujours un chemin de roses.

L'auto-dérision est grandement nécessaire pour un sociologue de la scène PD, ce que peut prétendre être Ralf König .... vous verrez que les PD de Cologne ne sont guère différents de ceux que nous connaissons chez nous.

Evidemment tous les albums n'étaient pas à la bibliothèque et je me suis rué chez mon libraire-BD préféré, qui n'avait lui même, pas tout. J'ai donc acheté ce que j'ai pu (l'essentiel est chez Glénat, regardez leur catalogue).... Si vous avez les moyens achetez les albums, car  on peut les lire plusieurs fois avec la même jubilation. C'est bien, les soirs de blues, de les avoir sous la main, pour prendre en souriant, un peu de recul  sur les emmerdes...

Sur le net, j'ai pu trouver "Et maintenant, embrassez-vous", épopée du mariage de Conrad et Paul, épopée avec beaucoup d'histoires interférentes, dont une que j'ai extraite. J'espère que ça vous donnera envie d'en lire beaucoup plus. C'est chez Glénat. Tout n'est pas traduit et les germanophones pourront trouver d'autres pépites.

lien vers un site français sur l'auteur  

lien vers le site officiel (en allemand)

Lien vers Ralf König sur Wikipédia

 

000 embrassez-vous    

Et maintenant, embrassez-vous (extrait)

Pour lire les bulles, optez pour le plein écran    

Par marc
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Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 10:30

 

 

L'agression

 

 

 

23h et Daniel, n'est pas encore rentré. L'orage est déchainé, j'espère qu'il n'a pas eu un ennui mécanique avec la vieille citroën qu'il a voulu prendre. Il aura les genous trempés, avec la fuite sous le pare-brise.

Je remets un disque de Guidoni. Il n'est pas vraiment optimiste, et ce n'est pas ce dont j'ai envie maintenant. Je change pour un vieux Marianne Faithfull mais c'est pas mieux. Je vais éviter Stromae et pourquoi pas une réédition des « Credence ».

Un coup de sonnette, je vais, inquiet, à la porte. Normalement, il a ses clés. Un homme la cinquantaine, dégoulinant, est sous la marquise. J'ouvre.

  •  Est-il arrivé quelque chose ?   dis-je inquiet

  • Non dit-il en entrant

Par surprise, il me ceinture et me passe des menottes, les poignets dans le dos. Je gueule comme un âne mais cela aboutit à me faire bâillonner sans rien savoir de plus. Le bâillon est ce genre de trucs qu'on trouve dans les sex-shops : une ceinture de cuir double associée à une boule en caoutchouc qui me remplit la bouche. Je suis maintenant dans le noir coiffé d'un masque en cuir qu'il me lie derrière la tête. Je n'en mène pas large d'autant que la porte est restée ouverte comme s'il attendait quelqu'un d'autre. Il me tire vers le salon et me pousse dans un fauteuil. Seul le rock assez énervé des « Credence » sature l'espace sonore. Malgré la musique je perçois qu'une deuxième personne est arrivée, et qu'ils chuchotent tous les deux.

Un des gars vient bientôt m'attacher par un noeud coulant autour du cou, corde attachée au pied du fauteuil. C'est évidemment efficace, je ne peux pas me lever sans m'étrangler.

J'entends qu'ils ouvrent tiroirs et armoire. Qu'espèrent-ils ? Plus personne n'a de liquide chez lui.

J' entends leurs pas lourds parcourir la maison. Ils vont fatalement découvrir le donjon, l'idée me glace un peu. J'espère que ce sont des ploucs sans trop d'idées. Espoir vite déçu en en entendant l'un dire «  on va le monter là haut, on va se marrer ! ». Habituellement j'aime bien, mais là rien que l'idée me glace, et je me sens me recroqueviller dans le fauteuil. Ils trinquent avec un vieux Lagavulin tourbé comme si c'était du Ricard, je le sens d'ici.

L'un d'eux défait le lien au pied du fauteuil et me tire sans ménagement vers l'escalier comme avec une laisse. Deux étages à monter jusqu'au grenier aménagé.

Arrivés là haut, il m'attachent bras en l'air avec les bracelets à un anneau du mur. Je comprends bien que ce n'est qu'un « stand by » en attendant de faire le programme. Il y a une petite chaine Hi-Fi ici aussi et ils font gueuler un truc techno que je ne reconnais pas.... style  « hard-house ». Ils prennent le temps d'explorer le matos, je les entends sélectionner les outils.

Je sens un bracelet se fermer sur chacune de mes chevilles, puis deux autres sur les poignets. Ils enlèvent les menottes et me tirent vers, il me semble, la croix de saint André. Ils m'y accrochent face au bois. Ils ne disent pas un mot, et mon hurlement est étouffé par le baillon au premier coup sur la fesse gauche. Ce doit être la raquette de ping-pong, je sens sa rugosité. Après une alternance fesse gauche et droite, ils entament de longues séries sans changer de fesse. Je hurle, bien inutilement autour de la boule qui obstrue ma bouche. Je suis trempé de ma salive qui s 'écoule en permanence. Peu à peu bien que les coups restent aussi puissants, mes fesses me deviennent comme extérieure à moi-même mais irradiantes, mes cris cessent et je sens que je commence à bander. Ils s'en aperçoivent «  Putain, elle bande la salope !» et cessent de frapper, l'un toujours le même, me traite de porc, de putain, de trainée, ce qui ne me fait pas débander.

Ils me décrochent de la croix et m'y fixent à nouveau sexe vers eux, palpent mes couilles pendantes et me les ligaturent serrées par un lien au-dessus des testicules puis accrochent successivement des poids qui étirent le cordon qui suspend les couilles au périnée. C'est douloureux mais supportable et je bande plus encore. Faute de nouveaux poids ils passent à autre chose. Il ont trouvé les pinces à linge et mon corps est bientôt surligné de mes épaules au pubis de replis de chair pincés, même sous les bras étendus sur la croix. Il me semble que l'un d'eux passe une ficelle fine reliant toutes les pinces. Pour mes tétons ils ont trouvé les pompes « Aspi-venin » qui me les gobent au maximum; les faisant grossir à la taille de la coupelle d'aspiration.

Tout ceci est faiblement douloureux au début mais ils m'abandonnent ainsi et je les entends trinquer dans le fond du grenier.

Avec le temps la douleur devient intolérable, j'ai débandé depuis longtemps, et je commence à crier dans mon bâillon. Mon tortionnaire habituel se lève et vient contre moi, en m'insultant. Une douleur terrible ! il vient d'arracher toutes les pinces d'un coup grâce au cordon qu'il avait glissé dedans. La douleur est violente mais s'atténue rapidement. Il enlève aussi la majorité des poids ce qui me soulage bien, les couilles ne devais pas être loin de bleuir ! J'aimerais qu'il libère mes tétons qui deviennent hypersensibles. Il les étire, les tord, en manipulant les pompes, ce qui ne manque pas de faire entrer de l'air et elles se détachent. Mes tétons ont triplé de volume. « Woua ! La salope elle va jouir ». Il me les prend entre pouce et index et commence à me les rouler en serrant très fort. Je hurle puis je rebande (les tétons c'est mon truc), ce qui me vaut une grosse claque sur la queue, qui ne l'empêche pas de rester bandée. Le voilà parti. Je l'entends chercher dans un tiroir. Il est de nouveau près de moi et attache à mes tétons dilatés des pinces munies de poids. Je ne savais plus où elles étaient mais lui, il les as trouvé !

Je les entends à nouveau chuchoter au fond du grenier. La douleur des pinces à tétons est devenue intolérable et je gueule comme un perdu un son étouffé par la boule dans ma bouche.

Des pas...viennent-ils me soulager un peu ? On m'enlève les pinces et on me roule les tétons entre les doigts, la douleur, là encore est fulgurante mais s'atténue très vite et je rebande encore. J'entends bientôt qu'on enlève le matelas du petit lit sous les rampants. Après m'avoir détaché ils m'y allongent à plat ventre la bite et les couilles pendantes entre les lattes. Penché sous le lit, l'un deux me raccroche des poids tirant sur les couilles. Il se redresse, je le sens à côté de moi, et je hurle de douleur sous un nouveau coup puissant assené sur mes fesses. Je hurle, car en réaction au coup j'ai donné un violent coup de rein qui m'a donné l'impression que mes couilles s'arrachaient.... alors là je ne bandais plus . Il a recommencé les coups sur les fesses, mais moins durement. Lassé sans doute il m'a laissé et est reparti boire.

Je n'avais plus aucune notion du temps, cela faisait peut-être plus d'une heure qu'ils me tourmentaient ainsi. Et Daniel qui n'est pas encore rentré qui pourrait me libérer ! Peut-être empêché, a-t-il laissé un sms sur mon portable qui est resté en bas.

Cela n 'a pas duré longtemps. Je grelottais. Je les ai entendu revenir, me détacher, enlever la ligature des testicules et me faire coucher sur mon propre string en lanières de cuir croisées. Il m'y ont attaché, jambes en l'air, cul à disposition et mis une couverture sur moi, attention surprenante, le temps que je reprenne mes esprits. Ils m'ont aussi donné à boire, de l'eau. Je suis épuisé, allongé ainsi, je récupère et peut-être me suis je assoupi.

Je les sens à nouveau me frôler, m'enduire l'anus de gel silicone. Un doigt me pénètre et titille ma prostate, la réaction d'érection est immédiate. «  Elle aime ça la salope, elle va en avoir plein le cul ! » c'est toujours le même qui parle avec sa voix au ton vulgaire comme celle d'un loubard de banlieue.. « Je vais t'enculer avant de t'ouvrir plus, sinon je sentirai plus rien ! » A-t-il mis une capote ? Je crois avoir entendu le déchirement de l'enveloppe.. De toutes façons, je suis à sa merci.

Il est rentré direct et je sens que sa queue est très épaisse et bien dure, quand, son pubis frappe violemment contre mon cul et l'enfonce au maximum. Bientôt je l'entends glousser de plaisir mais il se retire me disant à l'oreille qu'il a un programme bien plus ambitieux. Il s'est rendu compte qu'il n'est pas nécessaire de commencer par de petits godes et il commence fort par le gros dong double qu'il m'enfonce lentement. Je prends habituellement les quarante centimètres, mais il le retire et dit à son comparse «  Elle est toute propre, on va pas perdre de temps ». Evidemment, je suis propre ! quand Daniel vient, je passe l'après-midi à me préparer l'intérieur. « Je vais le fister direct ! »

Je sens l'odeur du « crisco » qu'il me tartine dans la raie et ses doigts s'enfoncent sans problème, trois puis quatre, pouce replié ça coince, et il a beau tourner et retourner la main ça ne passe pas. Il faut dire qu'il ne m'a guère préparé. Il rajoute un gel plus liquide, pousse un peu mais je reste trop contracté. Le début de soirée n'a pas vraiment permis de se relaxer. Il change de tactique et me travaille le fion gentiment, avec trois doigts qui me palpent bien l'intérieur et me font bien bander.

Je suis assez étonné du changement de comportement. C'est un mec qui doit savoir fister et savoir ne pas défoncer un cul. Sa bouche se pose sur ma queue et il commence à me sucer pendant que je sens qu'il reprend la tentative de fist. Il suce super bien et je suis parcouru de frissons de plaisir. Je sens sa main en pression sur mon trou et plus le plaisir de ma queue augmente plus mon sphincter s'ouvre et sa main progresse sans douleur jusqu'au glissement délicieux de sa main aspirée en moi. Il arrête aussitôt de me sucer pour ne pas me faire jouir et il a la délicatesse de rester la main immobile le temps que mon rectum s'habitue à sa présence. Je le sens ouvrir la main et ses doigts caressent mes muqueuses avec délicatesse. Je crois, bien que ce soit maintenant inutile, que mon anus est complètement relâché sur son poignet. Son comparse me détache mains et jambes et enlève mon bâillon. Je n'ai qu'un désir, attraper l'avant-bras qui me pénètre pour le pousser plus encore à l'intérieur, le tourner à gauche, à droite, m'enfoncer dessus, mes gémissements de plaisir ne sont plus étouffés et ma bouche libérée est bientôt remplie par une queue que je suce avidement, ne la lâchant que lorsque le plaisir de mon cul me fait gémir plus encore.

Je sens la main de mon fisteur se retirer lentement, mais agrippé à son bras, j'essaie d'empêcher ce mouvement. Il enlève ma main. Je sens son poing se refermer. Il est serré par mon rectum et tourne de droite et de gauche tandis que je m'envole à des hauteurs stratosphériques, tout mes muscles flasques. Le centre cérébral du plaisir est totalement occupé par ces rotations. Le temps, l'espace n'existent plus, je ne suis plus qu'un rectum palpitant habité par un poing mobile!

Ce poing recule lentement vers l'anus, qui ne résiste pas, totalement élastique il le recrache entre mes fesses. Là je suis emporté par un prodigieux orgasme anal qui me secoue de spasmes pendant que je reprends lentement mes esprits. Ils me laissent savourer ce moment exceptionnel en me caressant à peine le visage, la poitrine, la queue, qui se redresse à nouveau après une éclipse pendant le fist. Lorsque que ma respiration est apaisée je sens une bouche sur ma queue, une autre forçant mes lèvres que je gobe avec délice. Je reconnais la voix rauque de mon fisteur dans les gémissements que je lui procure en suçant, aspirant sa queue épaisse. Il est très excité, le fist l'a aussi bien fait grimper. Je sens sa queue enflée au maximum prête à me cracher la purée qui sans attendre, en même temps que son cri, me remplit en longues giclées, la bouche d'un foutre épais et visqueux, très doux de goût, que j'avale avec plaisir, ma langue agile nettoyant le gland afin de n'en perdre pas une goutte.

Mon suceur, était au ralenti attendant l'épilogue de son comparse. Il a une bonne technique qui me durcit très vite d'autant que son copain me caresse les tétons délicatement. Moi aussi je suis rapide à jouir en un sonore couinement et le confort de jouir dans une bouche est délicieux.

Il m'attachent à nouveau sur le sling, me recouvrent de la couverture et partent boire un coup. Un quart d'heure et je les sens revenir à moi. La caresse de mes tétons reprend. Ma bite un peu paresseuse d'avoir déjà joui est quand même mi-molle quand l'autre commence à me sucer, elle durcit, bien sûr, mais la succion est presque douloureuse et il faut que mon esprit se concentre sur mon gland pour essayer de trouver la situation excitante. Il arrête de sucer et me branle maintenant à l'huile en insistant sur le gland... peu à peu une sensation de désir et de possible plaisir irradie de ma queue et se redressant brutalement elle gicle un sperme presque liquide qui jaillit au delà de mon visage qui n'en reçois que le derniers jets.

Ils partent à nouveau, me laissant couvert. Je suis crevé, je somnole mais bientôt, ils sont à nouveau près de moi. L'un me caresse les tétons et l'autre me suce mais mon gland semble se rétracter dans ma queue et elle même dans mon ventre. Impitoyable il la tire entre ses doigts et l'aspire décalottée dans sa bouche ou sa langue lapant le gland essaie de réveiller l'organe, qui gonfle légèrement. La sensation est terrible et j'essaie en gigotant de faire échapper mon sexe à sa bouche dont les caresses sont insupportables. Je gueule comme un âne et me voilà à nouveau étouffé par le bâillon. Je vois bien qu'il me faut me reprendre, essayer de dissocier ses sensations de celles des autres organes, de le regarder comme extérieur à moi, de ne considérer que son supplice isolé de mon corps. Ainsi, pouvoir l'accepter, même, peut-être ensuite, l'intérioriser, même le désirer après l'avoir dans un premier temps mentalement isolé hors de moi, exercice taoïste improvisé. Mon corps peu à peu s'est retrouvé apaisé et mon sexe non soumis à ma volonté s'est remis à s'ériger et cracha à nouveau dans une contraction musculaire qui m'a semblé intéresser le corps entier et qui m'a laissé pantelant, épuisé, anéanti, vidé.

On me délit à nouveau, décroche le bâillon, puis c'est la levée du corps. Mes jambes ne me soutiennent plus et ce sont eux qui me portent et m'allongent sur le canapé au fond du grenier.

 

Une explosion, c'est un bouchon de champagne ! A moitié assis, on me tend une coupe « Bon anniversaire Damien ! »

On m'enlève le masque.

« Putain, Daniel ! T'es un grand malade !!! » j'y ai cru jusqu'au bout... enfin j'ai eu un léger doute avec la délicatesse du fist impossible à imaginer par de vrais agresseurs. Mais j'étais dans le trip et je l'ai vécu jusqu'au bout sans même me souvenir de ce vague doute que j'eus. Où est-il allé cherché un Maître aussi compétent, l'expérience de l'age, la bonne cinquantaine, beau mec, baraqué et souriant.

 

Crevés, on se retrouve à poil, tous les trois dans le très grand lit de la chambre au premier où Daniel trouvera lui aussi un moment pour jouir. C'est un week-end qui à commencé très fort.

 

      Marc

Par marc
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Vendredi 11 septembre 5 11 /09 /Sep 11:30

 

 

 

 

 

Nous nous quittons, mais Abdel revient vers moi et dans un sourire :

- si tu n'as nulle part ou aller ce soir, viens, je vis seul. Ca me ferait plaisir d'être avec toi.

Je lui souris et je le suis.

C'est un bon bout de chemin jusqu'à son achelème. Pelouses râpées, détritus non ramassés.... évidemment les services de la ville ne doivent pas venir souvent faire les poubelles, alors ça traine un peu partout.

Avec les jeunes désoeuvrés, chômeurs, qui soutiennent les murs, quelquefois ils se saluent, échangent une plaisanterie.

Abdel me précède jusqu'à son hall d'immeuble et se retournant « C'est au 5ème, mais l'ascenseur ne fonctionne pas depuis.... j'ai oublié depuis quand....en rentrant du boulot c'est la dernière épreuve ! »

Devant sa porte jouent les gosses de la voisine, l'embrassent en lui souhaitant une bonne soirée avec un regard interrogatif vers moi, céfran comme eux.

Enfin entrés, je me déchausse comme lui dans le vestibule mais j'ai les pieds trop grands pour les babouches qui restent, et j'aime être nu-pieds. J'en profite pour sentir ses chaussettes de laine et ses croquenots encore chauds couverts de terre. Il a laissé tomber ses vêtements de travail et se dirige vers la douche lorsque je le retiens «  non, pas encore, viens ! » Je le pousse vers le grand sofa à l'orientale, un vrai grand lit, léchant son front, son cou, ses joues, ses oreilles où la poussière de la terre est collée par la sueur. Il me laisse faire, étonné, un peu réprobateur.

Il ne reste plus grand chose à déshabiller, son marcel aux larges auréoles sous les bras, son slip kangourou au camaïeu du jaune au saumon. Et justement je veux qu'il les garde et que ma langue extraient de ses nippes pitoyables, fastueuses pour moi, l'essence même de ses odeurs, le vieux sperme, la pisse, la sueur. J'ai les yeux fermés mais je sens son regard critique sur moi, lui qui aurait préféré me recevoir tout propre dans une djellaba lavée et repassée. Et moi je suce et mâchonne ses sous-vêtements merveilleusement odorants, ivresse de cette phéromone complexe qui tend mon sexe jusqu'à la douleur et me rend à moitié dingue.

Mouillés de salive je les lui enlève. Il a compris mon désir et ne résiste pas à rester allongé pendant que j'explore de ma langue, ses orteils, ses aisselles, son entre-cuisses, ses couilles. Son sexe que la circoncision prive habituellement des relicats de son sperme est encore odorant d'hier soir, cocktail de son foutre dans mon cul, mêlé de l'urine de la journée. Sa bite est maintenant dressée, raide et emplit ma bouche. Les mouvements de son bassin, il les retient pour ne pas jouir. Ses mains caressent mes épaules, mon dos, mes fesses, mains calleuses, dont j'aime le contact, qui électrisent mes reins.

Il me repousse, me déshabille et m'emmène vers la salle de bain... je ne résiste pas, je suis comblé de ses odeurs qui hantent encore mes narines et mon palais.

Tous deux dans la baignoire, assis, c'est lui qui me lave, le savon de Marseille mousse dans mes cheveux, sur la toison de ma poitrine et sous mes aisselles, ses mains suivent toutes les courbes de mon corps afin de tout laver. Il me fait lever, il a sa tête à hauteur de mon sexe, il libére bien le gland, il le frictionne encore de savon, puis me faisant tourner et me pencher en avant il introduit un doigt dans mon cul et lave abondamment la raie. Sûrement, cela lui donne des idées car il y revient avec deux doigts, puis trois..... s'il n'y avait pas la petite brûlure du savon sur les muqueuses je me laisserais aller à sa main entière. Il me refait assoir, et soigneusement lave mes jambes, mes pieds, mes orteils ce qui n'est pas sans me faire bander. Il fait semblant de ne pas le remarquer.

Je veux le laver aussi mais il me fait signe de prendre une serviette et d'aller regarder la télé.

Lorsqu'il réapparaît, il est comme je le pressentais dans une djellaba immaculée. Il est superbe et m'intimide un peu. Il met la table et sort du frigo un couscous de la veille.

Comme moi, Il n'est pas trop causant non plus et le repas se passe dans un silence relatif qui permet d'extrapoler en imagination les futures caresses. Il fait un thé et m'invite à revenir au sofa. Moi je suis à poil, lui, il enlève sa précieuse djellaba. Il est devant moi, bien planté,les jambes un peu écartées comme un stable lutteur, la peau si mate que le bronzage de chantier se voit à peine, les muscles durs, seul un petit coussinet abdominal lui donne un peu de douceur et surtout son sourire et son regard. Il reste ainsi, devant moi , qui suis pelotonné, nu, sur le sofa. Ce n 'est pas le camarade de chantier, là, c'est un athlète, qui reste ainsi, sans un geste, les bras le long du corps, pas pour que je l'admire, sans doute à force de vexations ne s'est-il jamais admiré lui même. Il est nu et veux qu'ainsi je l'accepte, avec son age, sans fards, sans tromperie. Je suis ému de le voir ainsi s'offrir à moi alors que je suis venu être à lui. Je m'approche au bord de la banquette, j'attrape ses hanches et colle mon visage sur son ventre doux, ses mains caressent doucement ma chevelure me faisant parcourir de frissons. Je le serre dans mes bras et me relève pour l'embrasser. Il a un léger mouvement de recul mais attrapant ma chevelure me colle à sa bouche ouverte sur la mienne. Il n'a pas l'habitude de ces baisers mais vite je vois le plaisir qu'il y prend. Nos sexe sont raides lorsque nous basculons sur le sofa. La largeur de son sexe me rend barjo, son gland énorme encore plus épais, se dégage de la hampe pas très longue. Je l'avais jouissivement senti la nuit dernière mais le voir là prêt à me dilater en rajoute dans l'émoi.

Il attrape un pot de lubrifiant sur la table à côté, me demande de l'enduire et de me rendre glissant pour cette « première » pénétration, précise-t-il. Toutes les lampes sont allumées, c'est lui qui à voulu la crudité de cette lumière.

Il me prend sur le côté, j'adore cette position qui rend la pénétration douce même si rapidement en pivotant sur le ventre je peux appliquer mon cul contre son ventre et sentir tout son sexe me remplir. Anus distendu c'est à peine si je peux le serrer plus encore. Il est lent dans mon trou, ses mouvements amples sont ralentis comme s'il voulait que son gland ait le loisir d'explorer lentement son nouvel habitacle. Je gémis en une longue plainte de plaisir, accentuée à peine lorsqu'il est au fond de moi. Son rythme augmente un peu, je sens son souffle plus présent sur mon cou, sa gorge émet un murmure de râle rauque. Je m'apprête à le recevoir mais il sort de moi et m'enlace en couvrant mon visage de baisers.

Il se lève et prend sur la table à manger une coupelle d'harissa très parfumée, il s'en enduit le gland et me demande d'attendre quelques minutes avant de le sucer. Je le prends en bouche, l'harissa n'est pas très puissante mais arrache un peu quand même. Son gland rose est devenu pourpre violacé et je sens que ma langue qui le caresse le fait réagir plus intensément. Il est haletant. Ses mains me maintiennent sur son sexe mais rapidement elles m'en éloignent pendant qu'il s'allonge sur le dos et reprend son souffle;

Après quelques minutes il me reprend dans ses bras, et me tournant vers son zob, il me pénêtre à nouveau doucement comme tout à l'heure. Pareillement il se retire lorsque le plaisir devient trop prégnant, et m'embrasse et me caresse, parfois m'étreint de longues minutes serré le dos contre lui.

C'est à peine si j'ai perçu un léger mouvement de son corps et son sexe est à nouveau en moi, qui béant n'attendait que cela. Ces mouvements ont été aussi lents que précédemment mais son souffle était plus vif sur mon cou avant que je sente la chaleur de l'harissa dans mon trou. Il me tenait solidement contre lui, son sexe allant et venant doucement en moi, je sentais la chaleur de l'harissa monter, monter et envahir tout mon intérieur ou coulissait son épaisse queue. J'ai cru que j'allais brûler, mais son sexe en moi et la brûlure de l 'épice se conjuguaient en un plaisir tel que je n'en avais jamais goûté auparavant. Le sien aussi semblait puissant car ses gémissements étaient comme des sanglots. Les miens, presque des cris d'orgasme, suppliant qu'il n'arrête jamais d'habiter ainsi mon cul. Le cri rauque, d'une telle puissance qu'il émit en jouissant m'a tétanisé et pourtant son bassin continuait d'aller et venir, et je sentais de son corps affalé, abandonné sur le mien les multiples répliques du séisme qui venait de l'atteindre, rajoutant encore du foutre à la décharge première qui dégoulinait déjà de mon cul éclaté.

Nous sommes restés ainsi quelque minutes, et je sentais son coeur et son souffle reprendre un rythme normal.

Il savait que je n'avais pas joui et j'ai senti ses doigts me pénêtrer et jouer avec son sperme en moi, de son autre main il avait saisi ma queue qu'il a enduite d'harissa volée au passage, et à commencé à me branler, doucement, lentement pour que la chaleur ait le temps de monter. Il avait l'habitude, il a senti ma queue bandée, durcir comme une barre d'acier, vibrante, oscillante, il a entendu mes gémissements, ma plainte, qu'il me libère, que je jouisse enfin, que je noie le canapé et toute la pièce sous les flots de foutre qui étaient en moi et que je ne pouvais pas faire jaillir sans sa main qui allait me sauver. Il n'a pas augmenté son rythme, mais l'Etna jaillit enfin hors de moi me couvrant le visage d'une purée épaisse où parfois ma langue trouvait un goût d'harissa.

Par marc
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